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Article

14 Mar 2022

Auteur:
Organisation Internationale du Travail

A Singapour, en Thaïlande et en Malaisie des mesures doivent être prises pour garantir un logement décent aux travailleurs migrants, selon un rapport de l'OIT

"Les normes d'hébergement des travailleurs migrants en Asie doivent être améliorées", 10 mars 2022

Les normes d'hébergement pour les travailleurs migrants dans la région de l'ASANE (ASEAN) restent limitées et nécessitent une attention urgente, selon un nouveau rapport publié par l'Organisation internationale du Travail (OIT).

Le rapport intitulé Home truths: Access to adequate housing for migrant workers in the ASEAN region ’(Des vérités qui dérangent: L'accès à un logement adéquat pour les travailleurs migrants dans la région de l'ANASE) donne un aperçu détaillé des normes et des problèmes de logement des travailleurs migrants à Singapour, en Thaïlande et en Malaisie.

En Malaisie et en Thaïlande, les travailleurs migrants ne disposent, dans certains types de logement, que de 3m² d'espace... Singapour a révisé ses normes en septembre 2021 afin d'offrir à chaque travailleur un espace de vie d'au moins 4,2m² dans les nouveaux dortoirs, mais cela reste en deçà des niveaux prévus pour les travailleurs saisonniers en Nouvelle-Zélande ou pour les travailleurs qui construisent les infrastructures de la Coupe du monde au Qatar...

Outre la menace de transmission du COVID-19 [dû à l'impossibilité de la distanciation physique], les logements inadéquats et le surpeuplement peuvent également être à l'origine de conflits ou de tensions entre les résidents, de violences domestiques et d'autres délits.

Les inspections sont un moyen essentiel de faire respecter les normes, mais le rapport constate qu'elles s'étendent rarement aux logements des migrants... Le rapport souligne également la nécessité de séparer totalement les inspections de logements des contrôles d'immigration...

Les recommandations appellent à la mise en œuvre de normes claires, contraignantes, fondées sur le droit, conformément aux normes internationales en matière de droits de l'homme et du travail, comme exigence minimale pour tous les logements fournis aux travailleurs migrants, quel que soit leur statut. Le rapport appelle également à supprimer l'obligation faite aux travailleurs domestiques migrants dans certains pays de vivre avec leur employeur. Il souligne en outre la nécessité de limiter le nombre de travailleurs partageant une même chambre, de supprimer le recours aux lits superposés et ainsi qu’à la pratique du "hot bedding" (location de matelas partagé), qui consiste à faire partager un lit par des travailleurs d’équipes différentes, en alternance.