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Article

8 Aoû 2022

Auteur:
Claire Bargelès, RFI

Afrique du Sud: Les autorités essaient de calmer les violences visant les mineurs clandestins qui sont stigmatisés depuis le viol collectif dans une mine abandonnée

"Afrique du Sud: réunion publique pour calmer les violences visant les mineurs clandestins", 6 août 2922

Sibongile, 36 ans, fait partie des centaines de résidents de la banlieue de Krugersdorp qui se sont rendus à cette réunion publique pour partager leur colère avec le ministre de la Police. « Ça devient vraiment difficile ici. J’ai même peur d’aller seule au magasin au coin de la rue. Et quand on se rend à la police pour porter plainte, ensuite, il n’y a jamais rien qui se passe. » 

S’il condamne la chasse à l’homme qui vise les mineurs clandestins, souvent étrangers, le président de la Commission des droits de l’homme sud-africaine, Bongani Majola, reproche également au gouvernement de n’avoir rien faire pour régler le problème de ces mines abandonnées.

« Nous avons publié un rapport en juillet 2015. Nous proposions de créer des lois pour réguler la façon dont ces minerais peuvent être exploités, et octroyer des licences. Cela permettrait aussi aux communautés environnantes de tirer des bénéfices de ces mines. Mais le gouvernement n’a jamais réagi suite à ce rapport. » 

Mais au-delà de ce drame, pour Mervin, qui habite le quartier, le manque d’efficacité de la police vient s’ajouter à une longue liste de frustrations qui pourrait créer des étincelles. « Tôt ou tard, on va dépasser ce que les gens peuvent supporter. Il y a tellement de chômage, de criminalité, de violences faites aux femmes... Tout cela est en train de bouillir, et cela va finir par exploser. » 

Le président Cyril Ramaphosa a, lui, promis de concentrer les efforts de la police pour fermer ces mines illégales.