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Article

23 Nov 2022

Auteur:
Canadian Network on Corporate Accountability (CNCA),
Auteur:
// Réseau canadien sur la reddition de compte des entreprises (RCRCE)

Alors qu'un autre géant minier canadien fait l'objet d'un procès pour violation des droits de l'Homme, des voix s’élèvent pour demander une réaction ferme du Canada

Des groupes canadiens de défense de la justice sociale demandent instamment à Ottawa de tenir sa promesse de sévir contre les violations des droits de l'homme impliquant des multinationales canadiennes, après qu'une action en justice a été intentée aujourd'hui contre Barrick Gold devant un tribunal de l'Ontario.

Vingt et un ressortissants tanzaniens, membres de la communauté autochtone Kuria, poursuivent le géant minier basé à Toronto pour des allégations de violence policière à la mine de North Mara, dans le nord de la Tanzanie. L'affaire porte sur des allégations de meurtres brutaux, de tirs et de torture commis par des policiers chargés de surveiller la mine.

Il s'agit de la septième affaire de non respect des droits de l'Homme déposée par des plaignants étrangers contre une société minière au Canada depuis 2010.

"Nous sommes solidaires de ces plaignants et nous suivrons de près l'affaire. En même temps, nous demandons à Ottawa d'agir et d'adopter une loi pour empêcher les abus de se produire en premier lieu", déclare Emily Dwyer, directrice des politiques du Réseau canadien sur la responsabilité des entreprises. "C'est ce que réclament les experts en droits de l'homme des Nations unies, les juristes, les détenteurs de droits du monde entier et les dizaines de groupes de la société civile de notre réseau."

Le gouvernement s'est engagé en 2021 à adopter une loi pour "garantir que les entreprises canadiennes qui opèrent à l'étranger ne contribuent pas aux violations des droits de l'homme."

"Pendant des années, nous avons documenté des violations des droits humains liées à la sécurité à la mine de North Mara. À maintes reprises, des personnes cherchent à obtenir justice pour des violences présumées commises par la police ou le personnel de sécurité dans des mines appartenant à des intérêts canadiens ", déclare Catherine Coumans, coordonnatrice de la recherche à Mines Alerte Canada. "Il est grand temps que le gouvernement fasse quelque chose contre ces abus, et adopte une loi obligatoire sur les droits de la personne et la diligence raisonnable en matière d'environnement ou soutienne celle qui a déjà été déposée au Parlement."

En mars, un député de l'opposition a déposé le projet de loi C-262, qui obligerait les entreprises à faire preuve de diligence raisonnable pour éviter de causer ou de contribuer à des violations des droits de la personne à l'étranger. Les entreprises qui ne s'y conforment pas pourraient être tenues responsables...

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