abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

14 Jui 2022

Auteur:
Ruth Saldanha, Les Affaires (Canada)

Canada : Des actionnaires demandent à Loblaw de publier les résultats des audits de ses fournisseurs pour lutter contre le travail forcé

"Travail forcé: des actionnaires demandent à Loblaw d'être conséquent", 25 mai 2022

...Les actionnaires de la chaîne de supermarchés canadienne Loblaw Companies (L) affirment que la société a importé des textiles de la région du Xinjiang pas plus tard qu’au moins d’août 2021, et une enquête de marché de CBC a aussi montré que Loblaw vendait des tomates cultivées par le travail forcé.

En réaction, les actionnaires du Fonds général du syndicat général des employés de Colombie-Britannique (BCGEU) et du Fonds général de grève des employés de Colombie-Britannique ont demandé à la société de publier tous les ans un résumé annuel des résultats des audits de ses fournisseurs, à la manière de Tesco, Gildan ou Walmart.

Devant les refus de Loblaw d’obtempérer à la requête du BCGEU, la proposition a été soumise à la dernière assemblée générale annuelle de la société, le 5 mai dernier. Malgré les demandes du conseil d’administration de Loblaw de voter contre, la motion a été soutenue par plusieurs actionnaires minoritaires d’importance, dont BMO et Norges Investment Management, le plus grand fonds souverain de Norvège, pour un total de 34% des actionnaires – ce qui équivaut à environ 72 % d'actionnaires indépendants –ayant soutenu cette demande pour plus de transparence.

Un vote majoritaire était presque impossible dans cette affaire, puisque la famille Weston contrôle 53,3% des voix. Toutefois le résultat du vote est suffisant pour que Loblaw ressente une certaine pression à se conformer à ses propres promesses : son code de conduite «interdit le recours au travail des enfants ou au travail forcé»...

Le conseil d’administration de Loblaw, qui avait demandé de battre la motion du BCGEU, arguait que «Loblaw a une structure de gouvernance robuste qui lui permet de s’assurer que ses programmes, politiques et pratiques sont opérationnelles et efficaces...»

Le conseil d’administration ajoute à cela que le code de conduite des fournisseurs de Loblaw s’applique aux producteurs et fabricants locaux et étrangers, ainsi qu’aux agents, courtiers et autres tierces parties qui font des affaires avec Loblaw...