abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

31 Oct 2022

Auteur:
AFP

Colombie : Plus de 150 défenseurs des droits humains ont été assassinés en neuf mois, selon Global Witness

"Plus de 150 défenseurs des droits humains assassinés en neuf mois", 28 octobre 2022

Plus de 150 défenseurs des droits humains ont été assassinés au cours des neuf premiers mois de l’année en Colombie, un chiffre supérieur à celui enregistré au cours de la même période en 2021, a annoncé vendredi le bureau du médiateur. Entre janvier et septembre, cet organisme étatique qui veille au respect des droits humains a enregistré 157 meurtres de militants, plus que les 109 enregistrés les trois premiers trimestres de l’année précédente.

Trente-deux indigènes figurent parmi ces victimes, dans un pays dont 4,4% des 50 millions d’habitants appartiennent à un peuple autochtone.

Depuis la conclusion de la paix avec la guérilla des FARC en 2016, les assassinats de dirigeants de communautés ethniques sont récurrents. Les ONG affirment que des guérilleros toujours en activité, des trafiquants de drogue ainsi que des agents de l’État sont à l’origine de ces meurtres.

«Je lance un nouvel appel aux groupes armés illégaux à respecter la vie et l’intégrité des dirigeants (des communautés ethniques minoritaires, ndlr) et des défenseurs des droits humains, ils jouent un rôle fondamental dans la garantie des droits des communautés et le renforcement de la démocratie dans les régions», a dit le médiateur, Carlos Camargo.

Dans les zones où il y a eu le plus grand nombre d’homicides, des groupes armés se disputent le contrôle des cultures de drogue, la Colombie étant le premier producteur mondial de cocaïne. Ce pays est l’un des plus dangereux pour les militants, selon des ONG comme Global Witness, qui, dans son rapport sur 2021, le classe à la deuxième place concernant les assassinats de défenseurs de l’environnement (33). Le nouveau président colombien, Gustavo Petro, souhaite obtenir par la négociation le désarmement des rebelles toujours en activité, et que les trafiquants de drogue soient déférés devant la justice.