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Affaire

7 Nov 2022

COP27: Bilan mitigé: Création d'un fonds de réponse aux pertes et dégâts subis par les pays les plus vulnérables mais pas d'ambition nouvelle sur les émissions de gaz à effet de serre

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BHRRC

La 27e Conférence de l'ONU sur le climat s'est ouverte dimanche 6 novembre à Charm el-Cheikh en Egypte alors que les évènements climatiques violents se multiplient à travers la planète : sécheresse et inondations en Afrique, canicules et incendies à répétition en Europe, etc. L’objectif de ce rendez-vous planétaire est donc de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts. Durant cette COP "africaine", les pays du Sud et en particulier ceux de l'Afrique ont réclamé des dédommagements financiers pour faire face aux catastrophes climatiques. Cheval de bataille historique des pays les plus vulnérables au changement climatique, la question des compensations financières pour les dégâts causés par les catastrophes climatiques a été officiellement rajoutée à l'agenda de la conférence dès le dimanche. Plus que jamais, la question financière a donc été au cœur des discours des chefs d’États et de gouvernement.

Selon un rapport publié par la présidence de la COP, les pays du Sud auront besoin de plus de 2.000 milliards de dollars par an d'ici 2030 pour financer leur action climatique, dont près de la moitié venant d'investisseurs extérieurs. Les dirigeants africains et ceux des autres pays vulnérables ont appelé les pays responsables des émissions historiques, les pays riches, à assumer leurs responsabilités en versant les financements promis aux pays pauvres. En tout cas, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a d'ores et déjà averti toutes les parties : « L’humanité a le choix, coopérer ou périr ».

Après deux semaines de négociations, la COP27 s'est terminée par l'adoption d'une résolution finale appelant à une réduction rapide  des émissions de gaz à effet de serre et réaffirmant l'objectif de contenir le réchauffement à 1,5°C. Mais beaucoup de gens estiment qu'en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la résolution n'est pas du tout ambitieuse car elle parle de réduction progressive du charbon et n'inclut pas la sortie de toutes les énergies fossiles, comme le réclamait une coalition de pays et de nombreuses organisations de la société civile.

Cependant, la Conférence a adopté une résolution prévoyant la création d'un fonds de réponse aux pertes et dommages. Ce fonds sera dédié à la compensation des dégâts climatiques déjà subis par les pays particulièrement vulnérables. Pour beaucoup de participants à la Conférence, notamment les pays africains, il s'agit d'un « moment historique » car pour eux, c’est enfin la reconnaissance de la responsabilité des pays développés dans les catastrophes climatiques qu’ils subissent régulièrement ces dernières années.

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