abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

5 Nov 2021

Auteur:
Espoir Olodo, Agence Ecofin (Suisse)

La RDC veut interdire les exportations de grumes afin de réduire la pression sur ses ressources forestières et mieux contribuer à la lutte contre le changement climatique

"La RDC veut prohiber les exportations de grumes", 1er novembre 2021

En RDC, l’exécutif compte interdire toute exportation de grumes (bois non transformé) dans le cadre d’un ensemble de mesures visant à réduire la pression sur ces ressources forestières...D’après...[Eve Bazaiba, la ministre de l’Environnement et du Développement durable]...cette démarche permettra au...pays...de renforcer la capacité naturelle de régénération de ses forêts et de déployer des programmes de reboisement en partenariat avec les partenaires techniques et financiers...

Si cette annonce est bienvenue, dans un contexte où, d’après la FAO, la RDC a affiché entre 2010 et 2020, un recul annuel de superficie de forêt primaire de 849 000 ha contre 585 000 ha sur la période 2000-2010, il faut toutefois rester prudent. En effet, le gouvernement n’a encore donné aucun calendrier d’application de la mesure et n’a pas précisé les dispositions à prendre en ce qui concerne les projets d’exploitation forestière ligneuse actuellement déployés dans le pays...

Par ailleurs, certains observateurs restent dubitatifs sur la réelle capacité de l’exécutif à faire respecter cet engagement dans la mesure où, jusqu’en juillet dernier, le ministère de l’Environnement envisageait de lever le moratoire de 2002 relatif sur l’octroi de nouvelles concessions industrielles en mettant en avant son échec à enrayer l’exploitation illégale des forêts. En outre, le gouvernement avait déjà annoncé une mesure similaire en 2017, ce qui avait suscité l’ire de l’industrie forestière. 

Pour rappel, la RDC possède 126 millions d’hectares de forêts selon les données de la FAO datant de 2020. Cela représente la 7e surface la plus importante du monde derrière celles de la Fédération de Russie, du Brésil, du Canada, des USA, de la Chine et de l’Australie.