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Article

23 Avr 2021

Auteur:
Klervi Drouglazet, Ouest France et AFP

Qu’est ce que l’accord d’Escazu, le premier traité environnemental d’Amérique latine ?

Escazu est une ville située au sud-ouest de San José, la capitale du Costa Rica, démocratie verte d’Amérique Centrale. En accueillant le dernier tour des négociations entre des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, le 4 mars 2018, cette ville costaricienne a donné son nom à cet accord régional. Après un processus de ratification particulièrement lent, il est entré en vigueur le 22 avril, lors de la journée mondiale de la Terre.

La Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a estimé que « face aux dommages environnementaux et aux injustices, les instruments juridiques comme l’accord d’Escazu sont fondamentaux pour tenir les États responsables et défendre les droits et la santé des personnes et de la planète »...

Ce traité a pour but de renforcer les droits des protecteurs l’environnement au niveau régional, en Amérique Latine et dans les Caraïbes. Il vise à garantir la protection de l’environnement et de la santé des personnes, principalement des peuples indigènes. Des communautés indigènes, des agriculteurs et activistes de la région ont dénoncé à maintes reprises des menaces pour s’être opposés aux intérêts de compagnies minières, forestières, agro-industrielles, éoliennes, hydroélectriques ou gazières.

Il est le premier à introduire des dispositions spécifiques pour protéger les droits des défenseurs de l’environnement, cibles de nombreux assassinats en Amérique latine...

Le traité reprend ces droits [de la Déclaration de Rio] déjà inscrits afin de permettre aux personnes et aux communautés d’être informées et entendues dans les processus décisionnels qui affectent leurs vies et leurs territoires...

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