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1 Oct 2024

Auteur:
IndustriAll

Serbie: L' agression de travailleuses de Yura par un responsable déclenche la colère syndicale

Mamunur Rashid via Shutterstock (licensed)

" Un responsable de Yura agresse physiquement des travailleuses au sein de l’usine de l’entreprise en Serbie" 1 octobre 2024

Le 27 septembre 2024, un responsable sud-coréen de l’usine Yura de Leskovac, en Serbie, a agressé physiquement trois ouvrières pendant le premier poste de travail. Les victimes, qui occupaient des fonctions de préparation en position assise en raison de problèmes de santé apparus depuis qu’elles travaillaient chez Yura, ont d’abord été victimes d’agressions verbales avant que le responsable ne donne des coups de pied dans leurs chaises et n’en jette une sur elles. Une des travailleuses a été blessée et une autre a perdu connaissance, ce qui a nécessité un traitement à l’hôpital.

Le Syndicat autonome des métallurgistes de Yura Leskovac a condamné l’agression, tenant Yura pour responsable de la promotion d’une culture de la violence et du manque de respect envers les travailleurs. Selon le syndicat, les travailleuses concernées ont été menacés de licenciement après l’agression, ce qui n’a fait qu’aggraver les choses. Une enquête de police est en cours.

Le syndicat a soulevé d’autres préoccupations, mettant en doute l’affirmation de la direction selon laquelle les caméras de surveillance n’étaient pas opérationnelles le jour de l’aggression. Il est courant que ces caméras surveillent les travailleurs au quotidien, ce qui rend cette défaillance particulièrement suspecte. Le syndicat a demandé à Yura soit d’expliquer cette anomalie et de fournir les images de la première équipe le jour de l’incident, soit de retirer la vidéosurveillance de toutes les usines Yura. Selon le syndicat, il est inacceptable que des caméras soient utilisées pour surveiller les fautes éventuelles des travailleurs, mais qu’elles ne fonctionnent pas dès lors qu’il s’agit de déterminer la responsabilité pénale de dirigeants ou d’autres parties responsables. [...]

En réponse aux informations diffusées par les médias selon lesquelles le responsable avait été suspendu, le syndicat demande à Yura de confirmer officiellement cette suspension et de rendre publiques les mesures disciplinaires prises au sein de l’usine. Il a également lancé une pétition demandant que le permis de travail de M. Kang soit révoqué et que les inspections soient renforcées chez Yura. Le syndicat est prêt à prendre d’autres mesures si ces revendications continuent d’être ignorées.