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Article

7 Nov 2022

Auteur:
Reuters,
Auteur:
Le Monde avec AFP

Qatar : Une filiale de Vinci est convoquée devant la justice pour une éventuelle mise en examen à la suite d’une plainte de l’association Sherpa

"Qatar : une filiale de Vinci convoquée devant la justice avant une éventuelle mise en examen", 7 novembre 2022

La justice française s’intéresse à une filiale qatarie de Vinci. Le groupe de BTP a annoncé lundi 7 novembre dans un communiqué la convocation devant un juge d’instruction, mercredi à Nanterre, de sa filiale Vinci Construction Grands Projets « en vue d’une éventuelle mise en examen », dans le cadre d’une enquête sur les conditions de travail sur des chantiers au Qatar. Le journal Le Parisien avait rapporté cette information dimanche. L’entreprise française dit réfuter les accusations, notamment de « travail forcé » et de « traite d’êtres humains », à deux semaines de l’ouverture du Mondial de football.

L’instruction avait été ouverte en novembre 2019, après des plaintes émanant des associations Sherpa et Comité contre l’esclavage moderne (CCEM), ainsi que de sept employés indiens et népalais ayant travaillé sur ces chantiers. Les plaignants accusent Vinci, Vinci Construction Grands Projets (VCGP), sa filiale Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) et leurs représentants de « réduction en servitude, traite des êtres humains, travail incompatible avec la dignité humaine, mise en danger délibérée, blessures involontaires et recel » notamment, selon la plainte consultée par l’Agence France-Presse (AFP).

Vinci « n’a cessé de réfuter vigoureusement les allégations portées à son encontre concernant des chantiers au Qatar menés par l’entreprise QDVC » et « continuera de collaborer avec la justice », explique le groupe, lundi, dans son communiqué.

Six témoignages de plaignants collectés par Sherpa, que Le Monde avait pu consulter en novembre 2018, évoquent jusqu’à soixante-dix-sept heures de travail par semaine sous des températures comprises entre 40 et 50 °C, pour une rémunération très faible. « A cause de la chaleur et de l’humidité, j’ai vu des personnes vomir, et tomber comme ça sur le sol », raconte l’un d’eux. Les témoins évoquent également des confiscations de passeports.

En réponse, l’entreprise avait dit au Monde avoir « toujours œuvré en faveur de l’amélioration des conditions de travail au Qatar », citant des « discussions amorcées en décembre 2014 » avec l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois...

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