...une colonie en Cisjordanie, "ce n'est pas la Palestine, ce n'est pas Israël, c'est une zone libre"...pour les employeurs, qui disposent là d'un réservoir inépuisable de travailleurs dociles et bien formés...Pas de syndicats, pas de vacances, aucune protection sociale ou sanitaire (25 morts par an), des salaires entre 6 et 10 shekels de l'heure...alors que le smic israélien est à 21 shekels...la Cour suprême israélienne avait pourtant...estim[é] que la loi sur le travail de l'Etat hébreu devait s'appliquer à ses entreprises sises en territoire occupé. Mais...des sociétés palestiniennes écrans ou des fiches de paie tronquées suffisent à contourner la loi..Ce far east colonial attire également une clientèle soucieuse de violer les normes environnementales en vigueur en Israël..."Dans la zone industrielle de Tulkarem, tous les ouvriers sont malades. Il y est parfois impossible de respirer", témoigne M. Youssef [syndicaliste]...Certaines sociétés du nord de l'Europe – Heineken, Assa Abloy, Unilever – ont déjà retiré leurs billes. D'autres subissent une pression renforcée..."discussion avec la Banque Sarrasin, afin qu'elle retire l'action Veolia de son 'fonds durable': consolider une occupation militaire n'est en aucun cas un développement durable", raille Mme Nieuwhof... [fait aussi référence à Alstom, Veolia]