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Article

15 Mai 2018

Auteur:
Juliane Kippenberg et Farai Maguwu, Le Temps

Le processus de Kimberley est insuffisant pour protéger les droits de l'Homme dans le commerce du diamant, selon des experts

« Le commerce du diamant engendre toujours de la souffrance », 10 mai

Voilà presque vingt ans que des gouvernements...ont mis en place le Processus de Kimberley, un système de contrôle des exportations et des importations de diamants bruts. Mais il apparaît plus que jamais évident que ce dernier ne suffit pas: le commerce des diamants continue d'engendrer de graves violations des droits humains...Prenons par exemple ce qui se passe actuellement dans les mines d'exploitation de diamants de Marange, dans l'est du Zimbabwe. Des habitants ont été victimes de travail forcé, de tortures et d'autres violences...Le Processus de Kimberley se concentre uniquement sur des diamants dont la vente profite aux groupes armés — et non aux gouvernements abusifs. Aussi n'est-il pas surprenant qu'il ait autorisé les exportations de diamants zimbabwéens...Les entreprises ont, elles aussi, la responsabilité de ne pas contribuer aux violations des droits humains...[Une enquête d'human Rights Watch] a montré que de nombreuses entreprises ne connaissaient pas la provenance de leur or ou de leurs diamants, et étaient défaillantes quant à l’évaluation des risques en termes de droits humains.