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Article

25 Avr 2011

Auteur:
Afrique Expansion Magazine

Le pétrole tchadien change un peu le pays mais tous n'en profitent pas

D'après le ministre [des infrastructures], grâce à cette manne, le Tchad a vu son réseau routier passer de 300 km à plus de 2.000 km et plus de 300 km de voirie urbaine ont été réalisés. Le pays qui avait "une seule université" en a cinq et six instituts de formation et a bâti "2.000 salles de classe par an" ainsi que des hôpitaux et centres de santé...Le ministre promet qu'en 2012, "prendra fin le calvaire des Tchadiens" en matière d'électricité, une centrale devant permettre d'éviter les innombrables coupures et délestages. "Le pétrole a apporté de la croissance", résume-t-il...L'avocate Delphine Djiraïbé, figure de la société civile, se montre critique: "Dans la vie des Tchadiens, rien n'a changé. Les gens continuent de mourir de faim, du paludisme ou de diarrhée parce qu'il n'y a pas d'eau potable"..."La construction d'infrastructres scolaires, de centres scolaires, c'est visible (...) mais il n'y a pas le personnel adéquat", analyse une autre figure de la société civile, le professeur de droit public Gilbert Maoundonodji.