abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

9 Sep 2019

Auteur:
Amnesty International

Les entreprises d’armements ne prennent pas dûment en compte les risques en matière de droits humains

Voir tous les tags

Alors que les plus grandes entreprises d’armements du monde s’apprêtent à exposer lors d’un salon mondial à Londres, un nouveau rapport d’Amnesty International montre que des géants de cette industrie, dont Airbus, BAE Systems et Raytheon, n’exercent pas pleinement la diligence raisonnable en matière de droits humains qui permettrait d’éviter que leurs produits ne soient utilisés dans de possibles violations des droits humains et crimes de guerre.

Pour son rapport intitulé Outsourcing Responsibility, Amnesty International a contacté 22 sociétés d’armements et leur a demandé d’expliquer comment elles s’acquittent de leurs responsabilités s’agissant de respecter les droits humains garantis par les normes internationalement reconnues. La plupart de ces entreprises fournissent des armes à des pays accusés de commettre des crimes de guerre et de graves violations des droits humains, comme l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Aucune des entreprises ayant répondu n’a été en mesure d’expliquer de manière satisfaisante comment elle s’acquitte de ses responsabilités en termes de droits humains et exerce son devoir de diligence, tandis que les 14 autres n’ont tout simplement pas répondu...

« La plupart des entreprises qui ont répondu à Amnesty International ont fait valoir que la responsabilité des évaluations en matière de droits humains incombe à leurs États d’origine via les processus d’octroi de licences d’armements, a déclaré Patrick Wilcken...