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Article

30 Nov 2016

Auteur:
AFP dans Voice of America (Etats-Unis)

Liberia: Critiqué pour ses vagues de licenciements, Firestone se défend en invoquant des raisons économiques

"Au Liberia, le géant américain Firestone éveille colère et rancoeur", 30 novembre 2016

La décision de Firestone de licencier plusieurs centaines de travailleurs au Liberia éveille colère et rancoeur dans le pays, où des dizaines de milliers de personnes dépendent directement de la compagnie américaine de pneumatiques, présente depuis 90 ans...Firestone, premier employeur privé au Liberia, avec quelque 8.000 salariés, a annoncé vouloir réduire de 7% sa main d'oeuvre...en raison de "pertes considérables et insoutenables" dus à la baisse des cours du caoutchouc. "Le jour même où on nous a annoncé" ce plan, "189 personnes avaient déjà été remerciées", déclare...Harris Kerkula, président du Syndicat des travailleurs agricoles de Firestone au Liberia. Après intervention du gouvernement, quelques dizaines d'emplois ont été sauvés, mais les autorités ont demandé au syndicat d'accepter les départs "parce que la compagnie connaît des difficultés", ajoute M. Kerkula. "Au total, 500 salariés devaient être licenciés, nous avons pu réduire cela à 428, c'est important", confirme...le ministre du Travail...Firestone affirme avoir été contrainte à ces coupes sombres par la baisse des cours, des coûts élevés liés à l'accord de concession ainsi que des "incertitudes du climat des affaires" dans le pays...Ces licenciements ont en tout cas réveillé de vieilles critiques contre Firestone, accusée dans le passé d'avoir fait travailler des mineurs et imposé à ses employés des conditions proches de l'esclavage...En 2014, des médias américains l'ont mise en cause pour financement du régime de Charles Taylor - ex-chef rebelle ayant dirigé le pays de 1997 à 2003 - dans les premières années de guerre civile afin de s'assurer de la continuité de ses activités. Firestone a nié ces allégations, assurant avoir seulement payé des impôts...et démentant avoir permis le travail d'enfants. Depuis 2004, indique-t-elle, elle a versé environ un milliard de dollars (près de 928 millions d'euros) de recettes fiscales au Liberia...