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Article

29 Jul 2018

Auteur:
Amadou Madougou, Nigerdiaspora (Niger)

Libération des leaders de la société civile : Vont-ils poursuivre la lutte ou faire comme Seïni Oumarou et le Mnsd ?

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Le verdict du procès des leaders de la société civile nigérienne est finalement tombé, ce mardi 24 juillet 2018. Trois mois avec sursis ont été requis contre Nouhou Arzika, Ali Idrissa, Moussa Tchangari et certains de leurs collègues...Aujourd’hui libres, Nouhou Arzika, Ali Idrissa, Moussa Tchangari, pour ne citer que ceux-là, sont face à leur destin. Un destin forcément lié par une lutte citoyenne qu’ils ont engagée au nom de leurs convictions et de l’idéal de gouvernance qu’ils nourrissent pour le peuple nigérien...La lutte qu’ils ont engagée contre la loi des finances 2018, véritable serpent de mer qui est en train d’asphyxier les foyers nigériens, a été assurément perçue par le régime comme étant le point de départ de sa fin. Il fallait mettre un terme à cette rencontre entre les leaders de la société civile et son peuple. Et leur arrestation, le 25 mars 2018, a été, au grand bonheur du régime, synonyme d’une lutte perdue par le peuple qui se bat pour un mieux-être et un minimum de sensibilité de la part du gouvernement...Nouhou Arzika, Ali Idrissa, Moussa Tchangari et les autres qui sont libérés ce 24 juillet 2018 vont-ils continuer la lutte entamée ou abandonner ?...S’ils poursuivent la lutte, plus que jamais déterminés à aller au bout de leurs convictions, les leaders de la société civile nigérienne ne font pas qu’entrer définitivement dans l’histoire, ils prouvent que malgré la pourriture ambiante, il y a de belles raisons de croire au Niger. Ils donneront à une jeunesse désabusée et perdue, d’autres repères faits de valeurs morales et citoyennes, en lieu et place de ces trafics de drogue, d’armes, de détournements de deniers et biens publics impunis, etc. S’ils flanchent et abandonnent, ils sauveront leurs libertés individuelles et peuvent même, cerise sur le gâteau, monnayer leurs services à un régime qui ne rêve que de ça. Dans les jours à venir, en attendant qu’ils respirent à pleins poumons les effluves de la liberté retrouvée, Ali Idrissa,Nouhou Arzika et Moussa Tchangari s’adresseront sans doute aux Nigériens...

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