abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

27 Jui 2017

Auteur:
Jeune Afrique

Niger : soupçons de survalorisation du site d’Imouraren dans les comptes d’Areva

Voir tous les tags

...le Journal du dimanche (JDD) rapporte que la brigade financière aurait réceptionné, mi-mai, une étude remettant en cause la valorisation du site d’Imouraren dans les comptes 2016 d’Areva. Selon le journal, les enquêteurs auraient déjà procédé à des auditions. Et le groupe nucléaire, déjà visé par deux instructions judiciaires au sujet de ses comptes et du rachat d’Uramin, pourrait voir s’ouvrir une nouvelle enquête préliminaire à son encontre. En 2009, Areva...avait acquis le permis d’exploitation du site d’Imouraren, au Niger. À l’époque, le groupe avait présenté le site comme un « gisement de classe mondiale », abritant 275 000 tonnes de minerais et sur lequel on pourrait produire 500 tonnes d’uranium par an pendant 35 ans...Areva a investi près de 900 millions d’euros dans la mise en exploitation du site. Mais, en mai 2014, le groupe a dû stopper les travaux, arguant que les conditions de marché n’étaient plus favorables. La majorité du personnel nigérien a été licenciée...Depuis, le groupe affirmait que la mise en exploitation était retardée mais toujours prévue. Il n’a, en 2014, pas intégré de provision pour déprécier sa participation dans le projet...Déjà en 2012, un géologue s’inquiétait de la surévaluation des réserves d’uranium récupérables...Areva se serait pourtant appuyé sur ces estimations pour proposer à EDF, en 2012, une participation de 19% dans le projet. Selon le journal, l’augmentation de capital du groupe, début 2017, poserait également problème, puisqu’elle se serait appuyée sur la valorisation du site d’Imouraren dans les comptes 2016.