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Article

25 Jul 2018

Auteur:
Jeune Afrique

Niger : trois mois de prison avec sursis pour les activistes anti-loi de finances

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La justice nigérienne a condamné mardi à trois mois de prison avec sursis quatre figures majeures de la société civile détenues depuis mars, avec une vingtaine d'autres personnes, suite à une manifestation contre la loi de finances 2018...« Les principaux acteurs de la société civile, Ali Idrissa, Moussa Tchangari, Nouhou Arzika et Me Abourahamane Lirwana, sont condamnés à trois mois de prison assortis de sursis », a déclaré à la presse un de leurs avocats, Me Boudal Effred Mouloul. Le ministère public avait requis trois ans de prison ferme contre eux...Après avoir déjà passé trois mois en prison, « ils vont tous sortir libres aujourd’hui et regagneront leur famille », a assuré Me Effred Mouloul. Cependant, selon une source judiciaire, Me Abourahamane Lirwana devra rester en prison : il a été condamné lundi à deux ans de prison dont un avec sursis pour « outrage à magistrat » lors du procès. L’avocat a regretté que d’autres prévenus jugés avec les activistes aient été « condamnés à un an dont six mois assortis de sursis ». Deux autres sont relaxés « pour insuffisance de preuves », ont affirmé leurs proches...Au total 24 personnes ont comparu le 11 juillet pour « organisation et participation à une marche interdite » et « complicité de dégradations de biens publics et privés ». Toutes avaient été arrêtées le 25 mars après des heurts à Niamey entre les forces de l’ordre et des manifestants, qui voulaient braver l’interdiction par les autorités d’une manifestation contre la loi de finances 2018 qu’ils jugent « antisociale ». Pour Amnesty international, les autorités nigériennes doivent « mettre fin à la répression » et « libérer immédiatement les autres défenseurs des droits humains emprisonnés depuis près de quatre mois ».

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