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Article

31 Jan 2019

Auteur:
Anoh Kouao, Fraternité Matin (Côte d'Ivoire)

Orpaillage : Environ 23 400 orpailleurs clandestins opèrent en Côte d’Ivoire

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Une récente évaluation de l’orpaillage clandestin a permis de dénombrer dans le pays au moins 241 sites clandestins, pour une population d’orpailleurs évaluée à 23 400 individus. Une dizaine de véhicules, des motos, un drone, des appareils photos, des Gps, etc. C’est en tout près de 300 millions de FCfa de matériels que la Brigade de répression des infractions au code minier (Bricm) a officiellement reçus hier, à son siège à Cocody, des mains du ministre des Mines et de la Géologie, Jean-Claude Kouassi. L’évènement a également été marqué par la mise à disposition officielle des locaux de la Bricm, instituée en octobre 2018 puis installée deux mois plus tard. Cette brigade composée de gendarmes, marins, forces paramilitaires (eaux et forêts) et des ingénieurs des mines, au nombre d’une quarantaine, est dirigée par Kouadjo N’Guessan Ernest. Ces moyens devraient permettre à la Bricm d’être encore plus opérationnelle sur le terrain. « Nous sommes prêts pour engager l’action. Les moyens sont-là. Ce n’est qu’un début pour pouvoir couvrir tout le territoire ivoirien », a confié aux médias le représentant du gouvernement...L’orpaillage clandestins se développe de plus en plus dans de nombreuses régions de la Côte d’Ivoire. Une situation qui entraîne, bien souvent, des violences débouchant sur des morts d’hommes, la destruction de l’environnement, la pollution des eaux avec l’utilisation du cyanure, un produit hautement toxique pour l’homme, malgré les nombreuses mesures prises pour contrer le phénomène. Fin juillet 2018, un gendarme a même été tué dans ce contexte dans le nord du pays...A l’endroit des orpailleurs, le ministre lance un appel : « Il est encore temps pour eux de se mettre dans la légalité ». Avant d’insister : « Il est encore temps pour ceux qui le souhaitent de venir vers notre administration pour se faire enregistrer, pour se faire former à des méthodes plus douces d’exploitation et pour faire les choses dans la légalité ».