Ce rapport s’intéresse aux impacts des activités de l’entreprise Perenco, société pétrolière opérant en RDC à travers deux filiales (Perenco Rep. et MIOC), comme illustration des limites actuelles de la responsabilité et la redevabilité des entreprises multinationales quand elles agissent dans les pays du Sud...La concession détenue par Perenco au Bas-Congo réunit tous les ingrédients d’un cas d’école: voile du secret, impunité des entreprises concernées, problèmes environnementaux, retombées négligeables pour le développement, corruption et lourde répression des tentatives légitimes de contestation de la part des communautés locales...le cas de la concession de Soco est symptomatique des risques posés par l’exploitation des hydrocarbures dans la région des grands lacs frontières...menaces environnementales, risques politiques...les groupes armés...font régner la terreur pour assurer le pillage des ressources qui exacerbent les conflits...[Le] rapport se conclue avec un ensemble de propositions adressées en particulier à l’Etat de RDC, à...[Perenco], à la France et au Royaume-Uni, pays d’origine de l’entreprise.. [Nous avons invité Perenco à répondre au rapport mais elle a refusé. Se réfère aussi à Chevron, Société Générale, Natixis, BNP Paribas, Crédit Agricole, Royal Bank of Scotland, Standard Chartered Bank, HSBC, RBS, Sumimoto Mitsui [part of Sumitomo Group], ING, BP, Eni, ExxonMobil, Shell et Statoil].