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28 Avr 2019

Auteur:
RFI (France)

RDC: Glencore dans le collimateur des Etats-Unis pour soupçon de corruption

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...Glencore fait l'objet d'une nouvelle enquête sur des soupçons de corruption...Après le département américain de la Justice, le régulateur de matières premières aux Etats-Unis s'intéresse aux transactions menées par Glencore. C'est notamment pour des soupçons de corruption au Venezuela, au Nigeria et en République démocratique du Congo que Glencore fait aujourd'hui l'objet de toutes ces attentions de différentes institutions américaines qui pointent ses liens avec un homme d'affaires déjà sous sanctions, l'Israélien Dan Gertler, ami personnel de Joseph Kabila. Est-ce que les entreprises qui achètent du cobalt à Glencore se sont assurées que cet approvisionnement se fait sans acte de corruption ? C'est la question que l'ONG Resource Matters et Science Po Paris posent dans leur rapport Ni vus, ni connus. Dans cette affaire, c’est Glencore qui risque le plus, en poursuivant le paiement des royalties à Dan Gertler. Malgré les sanctions qui visaient l’homme d’affaires israélien, le géant minier suisse aurait versé quelque 74 millions de dollars à son ancien partenaire d’affaires, l’an dernier.

Quant aux entreprises qui s’approvisionnent auprès de Glencore en cobalt, notamment en cobalt congolais, difficile de les identifier. Sur quatorze grandes entreprises soupçonnées d’être de probables acheteurs, un tiers seulement a admis s’approvisionner en cobalt chez Glencore. Il s’agit de Samsung, Renault, BMW, LG Chem. D’autres, comme Apple, Peugeot, Volvo ou même Volkswagen, n’ont jamais répondu à l’enquête…Mais pour les grandes entreprises, la traçabilité touche très vite à ses limites. Deux seulement, parmi les clients officiels de cette entreprise, affirment avoir soulevé le problème de la corruption. Mais Glencore ayant démenti toutes les accusations, ces sociétés ont estimé que cette réponse suffisait pour acheter.

Le crime n’a pas été prouvé pour l’instant, l'investigation est en cours... mais le risque est là…Une fois qu’elles [les entreprisesqui s’approvisionnent auprès de Glencore en cobalt] reconnaissent le problème, il faudrait arriver à trouver des mesures qui permettent de contenir le risque de corruption que représente ce paiement. Une façon de le faire serait, par exemple, de dire à Glencore qu’il faut un audit de ces paiements…[selon selon d'Elisabeth Caesens, directrice de Resource Matters.] 

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