abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

20 Jul 2020

Auteur:
L'Express avec AFP

Royaume-Uni : Près de 10 000 travailleurs seraient victimes d'esclavage moderne dans les ateliers textiles de Leicester

« Royaume-Uni : près de 10 000 "esclaves" dans les ateliers textiles de Leicester » 14 juillet 2020

Jusqu'à 10 000 personnes - "mélange de gens du cru et de travailleurs immigrés" - pourraient être employées pour un salaire de misère de 2 livres sterling de l'heure.

Le scandale social prend de l'ampleur au Royaume-Uni. Jusqu'à 10 000 personnes sont employées dans des conditions proches de l'esclavage dans les ateliers textiles de Leicester, dans le centre de l'Angleterre, a indiqué lundi un député local. 

La ministre de l'Intérieur Priti Patel s'en est émue devant le Parlement lundi, dénonçant "ce fléau moderne" et son ministère a annoncé l'ouverture d'une enquête sur ces allégations par l'Agence nationale contre la criminalité (NCA). Une flambée de cas du coronavirus a poussé les autorités fin juin à prolonger d'au moins deux semaines le confinement dans cette ville industrielle des Midlands et braqué les projecteurs sur les pratiques dans ses usines...

Les ateliers de confection ont continué à fonctionner pendant le confinement et sont soupçonnés d'avoir ainsi joué un rôle dans la deuxième vague de contaminations. Labour Behind the Label, un groupe de défense des droits des travailleurs, a assuré dans un rapport que certaines usines fonctionnaient à plein régime pendant la crise alors qu'il était "inconcevable" qu'elles puissent respecter les mesures préconisées contre le virus, comme les gestes barrière, même quand un salarié avait été testé positif.