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Article

19 Fév 2019

Auteur:
Global Witness

Rép. du Congo: Global Witness accuse Soco d'avoir conclu une transaction financière illégale et injustifié sur le plan commercial, l'entreprise rejette les allégations

"La société pétrolière SOCO se défait d’un actif en République du Congo dans des circonstances douteuses", 15 février 2019

...SOCO International Plc...a cédé l’un de ses derniers actifs en Afrique sub-saharienne dans le cadre d’une transaction qui viole la loi congolaise et ne semble pas se justifier d’un point de vue commercial, révèle une nouvelle enquête de Global Witness. Le 25 juin 2018, SOCO a annoncé qu’elle avait signé et finalisé un accord pour céder une filiale détenant sa participation en tant qu’opérateur dans le bloc pétrolier offshore Marine XI au Congo, la vendant à une société écran opaque, Coastal Energy Congo, qui ne jouissait d’aucune expérience préalable et ne possédait ni liquidités ni avoirs.?SOCO n’a pas informé ou demandé l’autorisation aux autorités pétrolières du Congo avant la vente, en violation de la loi congolaise. La société a annoncé la finalisation de la transaction sans avoir reçu de somme d’argent, alors qu’elle avait eu au moins une meilleure offre, qu’elle a déclinée...

« Depuis plus de deux décennies, Global Witness enquête sur la corruption dans les marchés liés aux ressources naturelles, et la transaction entre SOCO et Coastal semble présenter de nombreux signes révélateurs qui méritent plus d’examen. Les autorités pétrolières congolaises ont ouvert une enquête ; il est temps que les régulateurs britanniques leur emboîtent le pas. »...[a déclaré Natasha White de Global Witness]... 

L’histoire de SOCO dans la région est marquée par la controverse. De 2007 à 2015, la compagnie a tenté de lancer des activités d’exploration pétrolière dans le Parc national des Virunga en République démocratique du Congo, un site classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, payant des tiers qui intimidaient ou versaient des pots-de-vin à quiconque se mettait en travers de sa route...

« Le Congo est le troisième plus grand producteur de pétrole de l’Afrique sub-saharienne, et pourtant le pays tente d’obtenir un plan de sauvetage financier, le deuxième en moins de dix ans. Les revenus de cette ressource lucrative mais épuisable ne semblent pas arriver jusque dans les caisses de l’État », a fait remarquer Natasha White. « Il est crucial – plus que jamais dans ce contexte – que les réserves restantes du pays soient gérées et exploitées de façon responsable. Les sociétés pétrolières étrangères doivent adopter les normes les plus élevées dans le cadre de leurs activités, et celles qui se mettent en défaut de le faire doivent être amenées à répondre de leurs actes. »

SOCO « rejette vigoureusement » toute allégation selon laquelle elle est « loin d’avoir agi dans la transparence et conformément à la loi dans sa gestion de la transaction » avec Coastal, et Coastal « dément catégoriquement » toute allégation de corruption en lien avec la transaction.