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Article

22 Nov 2017

Auteur:
La Tribune de Genève

Rép. dém. du Congo: Glencore rejette les allégations de corruption mentionnées dans les «Paradise Papers»

"Glencore fait le ménage dans sa filiale Katanga", 20 novembre 2017

Une enquête interne effectuée en juillet dernier a mis au jour des erreurs de comptabilisation. Cette filiale avait été épinglée dans les «Paradise Papers»...Glencore fait le ménage à la tête de Katanga, société qui exploite une mine de cuivre et de cobalt dans le sud de la République démocratique du Congo (RDC). Suite à des erreurs comptables au niveau des inventaires, trois administrateurs de la filiale du géant zougois des matières premières ont remis leur démission...Glencore relève par ailleurs que les investigations de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO) se poursuivent. L'autorité de surveillance des marchés financiers de l'Etat canadien de l'Ontario examine les comptes ainsi que la gestion des risques de Katanga, dont le siège principal est établi au Canada. En matière de gestion des risques, la CVMO veut principalement savoir si les mesures préventives mises en oeuvre par Katanga correspondent à la législation internationale concernant les faits de corruption et les paiements aux gouvernements. Glencore et ses filiales font l'objet de critiques récurrentes de corruption de la part d'organisations non gouvernementales (ONG). Porte-parole du groupe, Charles Watenpuhl a précisé à l'ats que l'enquête interne n'avait aucun lien avec la publication d'articles dans le cadre de l'opération dite des «Paradise Papers»...Selon les «Paradise Papers», Glencore aurait acquis à bas prix des droits d'exploitation pour sa mine de Katanga via Dan Gertler un intermédiaire israélien soupçonné de corruption. La RDC aurait ainsi vu lui échapper des centaines de millions de francs...Le groupe zougois a rejeté les accusations, estimant que les paiements pour les droits d'exploitation pour des mines en RDC correspondent aux contrats signés.