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Article

15 Fév 2018

Auteur:
Marie-France Cros, La Libre Afrique (belgique)

Rép. dém. du Congo: "RDC: Internet coupé: plainte contre des multinationales

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Huit associations congolaises de défense des droits de l’homme déposent des plaintes...contre quatre multinationales de télécommunications ayant coupé internet « sans explication ni remboursement » à leurs clients et ce pour des « motifs politiques ». Ces associations sont l’ACIDH (Action contre l’impunité pour les droits humains); la section katangaise de l’ASADHO (Association africaine de défense des droits de l’homme), l’ACAJ (Association congolaise pour l’accès à la justice), le GANVE (Groupe d’action non-violence évangélique), HDH (Humanisme et droits humains), IA-ICGD (Institut Alternatives & Initiatives citoyennes pour la gouvernance démocratique), IRDH (Institut de recherche en droits humains) et Justicia asbl...Elles annoncent « amorcer »...une série d’actions en faveur des victimes des coupures, à cinq reprises, du reseau internet. Les plaintes visent Vodacom, Orange, Airtel et Africell. Leurs actions en justice sont portées par un collectif d’avocats dirigés par le bâtonnier honoraire du barreau de Lubumbashi, Me Jacques Bakambe Shesha. Les bases de poursuites – auprès du parquet de Lubumbashi, avec assignation devant le tribunal de commerce congolais pour réparations – sont l’interruption de l’accès des clients à internet « sans explication ni remboursement », ni excuses pour les préjudices causés. « Dans certains cas ces entreprises sont accusées d’exécuter des injonctions politiquement motivées » mais n’ont « ni porté plainte, ni quitté la RDC à la suite d’ordres manifestement illégaux ». Ces multinationales se sont donc « intégrées au mécanisme répressif » du régime, au détriment de leurs clients...Le collectif d’avocats entend également porter plainte auprès des points de contacts de l’OCDE (Organisation de coopération et developpement économique) dans les pays d’origine de ces multinationales, soit en France (Orange), Royaume Uni et Afrique du Sud (Vodacom) et Inde (Airtel). Africell, ayant son siège au Liban, ne peut faire l’objet d’une telle plainte, précisent les avocats.