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Article

4 Jan 2018

Auteur:
Lucien Dianzenza, Agence d'information d'Afrique Centrale

Rép. dém. du Congo: Les entreprises de télécommunications ayant coupé l'internet durant les récentes manifestations ont porté atteinte aux droits de l'homme, selon un institut de recherche

« Violations des droits humains : des sociétés de télécommunications indexées », 2 janvier 2018

... [L]’IRDH rappelle que les sociétés de télécommunications, notamment Vodacom, Orange, Airtel, Africel et Tigo ont privé la population congolaise d'accès à l'Internet, alors que celle-ci protestait le 31 décembre 2017 contre le président Kabila Joseph dont le mandat constitutionnel a déjà expiré depuis décembre 2016. L’action de ces entreprises, selon l'IRDH, a eu pour conséquence le blocage de la communication entre manifestants. Ceux-ci ne pouvaient ni documenter, ni informer instantanément l’opinion nationale et internationale sur ce qui se passait réellement sur le terrain.

...[Selon l’IRDH] Internet est un droit fondamental au même titre que l’accès à l’eau potable et à l’électricité. [C]ouper l’Internet, empêcher ou restreindre l’accès à l’information diffusée en ligne...est une grave atteinte aux droits de l’Homme.

Cet institut regrette... que les entreprises de télécommunications aient respecté des instructions du gouvernement, dans un contexte de crise politique où la population civile est régulièrement tuée par des policiers ou militaires. 

... [Selon] l’IRDH, les entreprises de télécommunications savent ou devraient savoir qu’elles participent régulièrement à une telle politique du gouvernement consistant à réprimer des civils....« Elles doivent choisir entre l’obéissance aveugle aux ordres qui débouchent sur des atteintes aux droits de l’Homme et leur réputation à travers le monde », a [dit l'institut].

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