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Article

3 Oct 2019

Auteur:
Assane Samb, Rewmi (Sénégal)

Sénégal: La question foncière, un casse-tête pour les populations et les autorités qui entraîne de nombreux abus et dérives

"Litiges fonciers : Echec de toutes les tentatives de régulation", 3 octobre 2019

 Le congrès des Notaires...a été l’occasion pour le Chef de l’Etat, Macky Sall...de revenir sur les litiges fonciers pour faire un aveu d’impuissance face à la prédominance des alertes qui concernent le secteur. Rien d’étonnant du fait de la dualité du régime juridique applicable en la matière avec, d’un côté, l’immatriculation très insignifiante, et d’un autre, une grande majorité des terres non-immatriculées et qui sont supposées appartenir au ‘’domaine national’’, terme flou qui ne signifie pas grand-chose étant entendu que ces terres appartiennent depuis des rustres à des personnes bien identifiées...

Quand on parle au paysan du ‘’domaine national’’, il comprend ‘’domine national’’, ce qui renvoie à la loi du plus fort. Ainsi, du fait d’une occupation temporaire, certains ruraux ont ‘’dominé’’ des terres appartenant à des bienfaiteurs, avec la complicité de l’administration et même de la Justice. De conflits graves ont opposé des voisins, des parents et de simples concitoyens, du fait du caractère flou de la loi. Il y a eu des bagarres, la mort de certaines personnes, des personnes plus fourbes ont profité des terres d’autres, etc...

Tout se passe comme si les autorités qui semblaient pourtant être animées de bonnes intentions, ont tout de suite réalisé qu’il faut maintenir le statu quo ante, au nom de l’agro-business, devenu trop profitable. Rien n’a changé, certains Sénégalais détiennent de vrais faux papiers, d’autres de vrais sans que cela ne les protège contre la démolition de leurs maisons et autres désagréments liés au foncier...