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Article

24 Aoû 2018

Auteur:
Alioune Badara Ndiaye, Le Quotidien (Sénégal)

Sénégal: Les responsables de la centrale à charbon de Sendou affirment que l'usine respecte les normes environnementales

"Centrale à charbon de Sendou : Démarrage de la production en septembre", 24 août 2018

La centrale à charbon de Sendou va démarrer sa production au mois de septembre...[selon] Eric Lhommé, administrateur adjoint de la Cse...« On a pas mal avancé dans les tests et cette centrale va être opérationnelle d’ici début septembre », a expliqué M. Lhommé. « Toutes les craintes qu’il y avait, on les a déjà soulevées et corrigées », a-t-il poursuivi, avec l’assurance que les standards en matière d’environnement sont respectés. « On sait que cette centrale va respecter tous les standards comme il est prévu », a-t-il tenu à rassurer...il ne sera pas question d’émissions de fumée noire comme l’on tente de le faire croire à l’opinion, a affirmé Badara Guèye, responsable de l’Environnement social. Selon lui, des efforts importants ont été consentis en amont pour la réduction de la pollution et de l’impact environnemental. « Nous avons un dépoussiéreur qui permet de collecter environ 99% des particules fines ainsi qu’un filtre pour l’épuration de la fumée. Nous avons une cheminée qui fait 150 mètres de haut, alors qu’avec 100 m seulement nous étions dans les normes », a-t-il indiqué. « Ce qui est important en matière de pollution atmosphérique, c’est surtout le respect des normes », a-t-il enchaîné, non sans mettre en évidence le dispositif mis en place pour moins d’impact sur la ressource halieutique. « Au lieu d’un rejet direct dans la mer, on fait passer l‘eau au niveau d’un bassin ‘’aéroréfrigeant’’ pour la refroidir », a-t-il fait savoir à propos de cette eau destinée au condenseur. Ce qui, selon lui, met la centrale au-dessus même de la norme standard de la Banque mondiale. « A la sortie, nous avons un écart de température par rapport à l’eau pompée (entrant) de 1 degré Celsius à 30 m du point de rejet, alors que le standard de la Banque mondiale est à 3 degrés à 100 m du point de rejet », a estimé M. Guèye. Evaluant à 900 millions de Kwh par an la production de la centrale, il a aussi fait état de l’utilisation d’un charbon moins polluant. « Ce charbon fait partie des meilleures qualités au niveau international. A part l’Afrique du Sud, il n’y a que la Colombie qui fournit ce genre de charbon. Ce charbon contient moins de 0,7% de soufre en Colombie. Il a un pouvoir calorifique très élevé », a assuré M. Guèye. Sans donner de date pour la transition au gaz programmée pour la centrale, Eric Lhommé a assuré qu’elle ne va poser aucun problème puisque « tout est affaire de combustible à utiliser ».