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21 Fév 2020

Auteur:
Lepetitjournal.com Bangkok avec Reuters

Thaïlande : La marque de café Doi Chaang promet de rembourser 7 millions de bahts à 200 petits cultivateurs non-remunérés depuis 2 ans

« Les impayés néfastes du Thaïlandais Doi Chaang pour caféiculteurs » 18 février 2020

Doi Chaang Coffee - qui compte plus de 50 franchises en Asie du Sud-Est - a déclaré qu'elle paierait environ 7 millions de bahts (236.000 €) après que la Fondation Thomson Reuters a révélé les nombreux impayés ainsi que la spirale d’endettement dans laquelle ont été poussés les sous-traitant de la marque thaïlandaise.

Fondée en 2003 avec pour principe de rémunérer justement les cultivateurs, Doi Chaang se présente comme une entreprise responsable, capable de réaliser des bénéfices tout en tenant compte des questions environnementales et sociales.

"D'ici juin, nous devrions être en mesure de rembourser tout l'argent que nous devons aux producteurs de café", a assuré Panachai Pisailert, directeur général de Doi Chaang Coffee Original Co.

"Ces deux ou trois dernières années, l'économie a été mauvaise, ce qui a affecté les ventes de café de Doi Chaang", a-t-il précisé, affirmant que la société avait pour habitude de payer ses fournisseurs sous quatre jours.

20 cultivateurs de trois villages de la province de Chiang Rai, dans le nord de la Thaïlande, ont confié à la Fondation Thomson Reuters que Doi Chaang leur devait depuis 2017 des sommes allant de 2.000 à 230.000 bahts...

Les experts en droits du travail estiment qu’un tel endettement expose ces petits paysans à la forme d'esclavage moderne la plus courante au monde, la servitude pour dettes, lorsque les gens se retrouvent emprisonnés dans une spirale d'exploitation inextricable pour rembourser leurs dettes.

"Les caféiculteurs, qui n’ont pas ou peu de capitaux, sont sensibles aux problèmes de trésorerie et finiront par s'endetter davantage", explique Betty Yolanda, directrice pour l'Asie au Business and Human Rights Resource Center.