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Article

6 Nov 2018

Auteur:
Olivier Tesquet, Télérama (France)

UE : Certains Etats membres déterminés à saboter le durcissement de la législation sur l'exportation de technologies de surveillance sous pression des industriels, selon une ONG

 « L'Union européenne renonce à durcir l'exportation de technologies de surveillance », 29 octobre 2018

Alors que l’Union européenne tente de renforcer le contrôle de l’exportation de technologies de surveillance depuis 2016, des documents internes au Conseil de l’UE transmis en exclusivité…par Reporters sans frontières montrent que plusieurs pays…sont déterminés à saboter ces efforts…[en sacrifiant] les droits de l’homme sur l’autel des intérêts industriels...

On a découvert que les dictatures du Moyen-Orient avaient pu compter sur des technologies de surveillance françaises (Amesys en Libye, Qosmos en Syrie) ou italiennes (Area en Syrie) pour surveiller leur population avant les Printemps arabes…

[En novembre 2017] les premiers signes étaient…encourageants…pour…éviter que des outils européens terminent entre de mauvaises mains, un texte…proposait…la mise en place d’un contrôle dit attrape-tout [qui] permettrait de réguler la vente de « biens de cybersurveillance ne figurant pas sur les listes dans certaines circonstances », en compilant des informations recueillies « auprès du secteur privé, des institutions publiques et des organisations de la société civile ».

Aujourd’hui…certains Etats membres rechignent à durcir la législation…

La Suède et la Finlande, sensibles au lobbying d’Ericsson et Nokia,…n’ont pas l’intention d’accepter le moindre compromis…

Dans un communiqué de presse commun, trois ONG – Reporters sans frontières, Amnesty International et Access Now – ont fait part de leur amertume devant ce virage à 180 degrés, à moins d’un mois du vote crucial. 

[Fait aussi référence Ercom, Nexa (ex-Amesys)]