abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb
Article

8 Mai 2019

Auteur:
Mathieu Chartier, Les Numériques (France)

USA: Amazon a fait face à 7 procès en 8 ans après le licenciement de femmes enceintes

« Femmes enceintes licenciées par Amazon : 7 procès en 8 ans », 7 mai 2019

Une enquête de Cnet révèle qu'au cours des huit dernières années, au moins sept procès ont été ouverts contre Amazon aux États-Unis par d'ex-salariées licenciées alors qu'elles étaient enceintes. Travaillant dans des centres logistiques du géant de la distribution en ligne, toutes expliquent que leurs responsables se sont montrés inflexibles lorsqu'elles ont commencé à évoquer la mise en place de certains aménagements, par exemple la possibilité d'aller plus souvent aux toilettes...

Beverly Rosales, l'une des plaignantes, raconte que durant certaines de ses journées de 10 h, elle n'avait droit qu'à 30 min de pauses cumulées en dehors du repas, tandis que la zone de l'entrepôt qu'elle devait couvrir se trouvait à 5 min de marche des toilettes les plus proches. Une situation qui limitait ses possibilités à trois allers-retours aux toilettes par jour, ce qui est rapidement devenu ingérable durant sa grossesse. Ses superviseurs n'ont pas accepté de lui accorder davantage de temps pour aller aux toilettes et n'ont pas plus voulu l'assigner à une zone de l'entrepôt plus proche des WC. À l'inverse, ils ont continué à se plaindre de ses “pauses pipi” trop régulières et de la perte de productivité qu'entraînait sa grossesse, avant de la licencier seulement deux mois après que celle-ci avait été officiellement déclarée à l'entreprise.

De la même manière, il ressort de cette enquête que des ordonnances et recommandations de médecins suivant des employées enceintes n'ont pas toujours été respectées par Amazon, plusieurs cas s'étant conclus par des licenciements...

Amazon se défend de ces accusations. Un porte-parole de l'entreprise a ainsi répondu par email à Cnet : “Amazon est un employeur garantissant l'égalité des chances et s'engage à offrir un environnement de travail inclusif, adapté aux employés de tous les horizons et de toutes les capacités (…) Nous nous engageons à nous améliorer continuellement et révisons régulièrement nos processus pour assurer un soutien total aux employés à la recherche de mesures d'adaptation, femmes enceintes ou non.”...