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Article

30 Jan 2019

Auteur:
Célestin N'dri, Fraternité Matin (Côte d'Ivoire)

Éradication de l'orpaillage clandestin : Jean-Claude Kouassi lance le premier chantier école à Bouaflé

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Aujourd'hui, l'artisanat minier traditionnel, respectueux de l'homme et de la nature, a fait place malheureusement à une exploitation clandestine et anarchique à grande échelle qui n'épargne aucune région. Après les phases de sensibilisation en 2014-2016, d'expulsion en 2017, de répression avec la création de la brigade de lutte contre l'orpaillage clandestin en décembre 2018, le gouvernement de Côte d'Ivoire a décidé de passer à une autre étape dans la mise en œuvre de sa politique de rationalisation de l'orpaillage. Il s'agit de celle de la formation de ces acteurs afin de mieux encadrer leurs pratiques devenues un réel danger pour toute la population. C'est dans cette optique que Jean-Claude Kouassi, ministre des Mines et de la Géologie a lancé...le tout premier chantier-école, situé sur le site du village de Bonzi. Ce projet vise à former des femmes et des jeunes ivoiriens, avec ou sans qualification professionnelle, sollicitant une autorisation d'exploitation minière, artisanale ou semi-industrielle, aux techniques d'exploration et d'exploitation respectant toutes les normes environnementales. Cette formation concerne également les artisans miniers qui détiennent déjà une autorisation artisanale ou semi-industrielle. Comme l'a rappelé le ministre Jean-Claude Kouassi aux populations à cette cérémonie de  lancement, le gouvernement a choisi de réprimer avec rigueur et fermeté l'orpaillage clandestin. Cependant, tout en réprimant ceux qui ont choisi de violer la loi, il a décidé d'encourager et d'encadrer ceux qui ont pris l'option de s'inscrire dans la légalité républicaine. "Nos champs, nos fleuves, nos lacs et autres cours d'eaux, nos forêts classées et nos forêts sacrées, sont l'otage de milliers de clandestins armés de pelleteuses, de motopompes et de treuils et qui déversent, à ciel ouvert, cyanure, mercure et autres produits chimiques nocifs dans le seul but d'étancher leur soif de pierres précieuses", a déploré le Jean-Claude Kouassi.