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記事

2020年7月31日

著者:
Laurence Defranoux, Libération

180 ONG lancent un appel au secteur de l'habillement de se retirer de la région du Nord-Ouest de la Chine où se multiplient les allégations de travail forcé des minorités

« «Continuer à produire au Xinjiang est irresponsable» pour les Ouïghours », 26 juillet 2020.

Coordinatrice d'Ethique sur l'étiquette, l'une des 180 ONG à l'origine d'un appel, Nayla Ajaltouni explique que le secteur de l'habillement a un an pour vérifier que les sous-traitants n'ont pas recours au travail forcé...

Comment une aussi large coalition a pu se créer ?

Depuis quatre mois, une centaine d'organisations classiques et 72 associations ouïghoures travaillent ensemble sur ce texte. On ne peut plus ignorer ce qui se passe au Xinjiang, et cela a une implication directe dans les biens de consommation qui arrivent sur le marché européen et américain...

Comment comptez-vous faire bouger les choses ?

Les entreprises disent : «On n'a pas la possibilité de vérifier notre chaîne de sous-traitance.» Puisqu'elles affirment ne pas pouvoir exercer leur devoir de vigilance en raison de la chape de plomb imposée par Pékin sur le Xinjiang, on leur demande donc de se retirer de la région. On a conscience de la complexité des chaînes de valeur, mais il y a urgence. Le problème du travail forcé est devenu si vaste qu'il est difficile de le résoudre à court terme. C'est pour cela qu'on donne douze mois aux entreprises pour signer l'appel et s'engager à mettre en œuvre une dizaine de recommandations. On leur demande de cartographier leur chaîne de valeur et d'identifier les fournisseurs et sous-traitants de tous les rangs. Si une ONG comme la nôtre arrive à obtenir des informations, c'est impossible qu'une entreprise n'y arrive pas...

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