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記事

2020年2月13日

著者:
AFP et Le Monde (France)

France : 7 entreprises accusées de discrimination à l’embauche suite à une campagne de testing du gouvernement ; avec la réaction des entreprises

« Air France, Renault, Accor et d'autres entreprises accusées de discrimination à l'embauche », 7 février 2020

Le gouvernement a critiqué jeudi 6 février sept entreprises françaises − Air France, Accor, Altran, Arkéma, Renault, Rexel et Sopra Steria − pour « présomption de discrimination à l’embauche » à la faveur d’une campagne de testing qu’il avait commanditée. Ces entreprises, à l’exception de Renault, qui n’avait pas encore réagi jeudi soir, se sont immédiatement déclarées « indignées » par les « faiblesses manifestes de la méthodologie utilisée, qui aboutit à des conclusions erronées »...

En 2016, un précédent testing, qui portait sur un envoi bien moins nombreux de candidatures, avait épinglé AccorHotels et Courtepaille. La question du « name and shame », qui consiste à montrer du doigt telle ou telle entreprise, fait débat.

« Sur l’ensemble des entreprises testées, il est estimé que le taux de succès du candidat dont le nom a une consonance maghrébine est de 9,3 % contre 12,5 % pour le candidat avec un nom à consonance européenne », ce qui représente « 25 % en moins de chances » d’avoir une réponse...

Interrogée jeudi, Air France « conteste totalement la méthodologie et les conclusions du rapport » qui « ne reflètent absolument pas la culture, les valeurs et les pratiques de l’entreprise », d’autant qu’elles reposent sur des candidatures spontanées. « Nous recrutons 4 000 personnes par an en France sur un marché d’ingénieurs ou règne la pénurie, nous ne pouvons pas nous permettre de faire de la discrimination », a réagi de son côté une porte-parole de l’entreprise Altran. A noter que l’étude souligne le cas d’une entreprise, Air Liquide, pratiquant une discrimination « à l’envers » qui « avantage le candidat potentiellement discriminé »...