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記事

2020年9月29日

著者:
Julien Chabrout (avec AFP), L'Express

France : BNP Paribas visé par une enquête judiciaire pour crimes contre l'humanité au Soudan, un an après le dépôt de plainte d'ONG

« Pourquoi BNP Paribas est visé par une enquête pour crimes contre l'humanité au Soudan », 25 septembre 2020.

C'est la deuxième information judiciaire du pôle crimes contre l'humanité du tribunal de Paris visant BNP Paribas. Déjà visée par une enquête sur son rôle présumé dans le génocide au Rwanda, alors que plusieurs ONG l'ont accusée d'avoir financé en 1994 un achat d'armes au profit de la milice hutu, la banque française fait l'objet d'une nouvelle information judiciaire. Celle-ci a été ouverte le 26 août au tribunal de Paris pour "complicité de crimes contre l'humanité, de génocide et d'actes de torture et de barbarie" au Soudan, après une plainte d'ONG et de militants soudanais...des juges d'instruction du tribunal de Paris ont en effet été chargés, fin août, d'enquêter sur les accusations formulées par la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et neuf Soudanais qui ont fui leur pays après y avoir subi des persécutions. La plainte avec constitution de partie civile entraîne quasi-automatiquement la désignation d'un juge d'instruction pour mener des investigations....

Selon les plaignants, la première banque européenne s'est rendue coupable de "crimes contre l'humanité, de génocide et d'actes de torture" en ne respectant pas l'embargo américain contre le régime d'Omar el-Béchir (1989-2019). Les faits reprochés au président déchu se sont produits entre 2002 et 2008, en particulier lors de la guerre civile qui a fait depuis 2003 plus de 300 000 morts et 2,5 millions de déplacés, selon l'ONU, dans la province soudanaise du Darfour. En 2014, BNP Paribas a plaidé coupable aux Etats-Unis de violation des embargos américains contre le Soudan, Cuba et l'Iran et s'est acquitté d'une amende record de 8,9 milliards de dollars...

Avec cet argent, le régime d'Omar el-Béchir a pu "financer ses actions ainsi que des milices qui menaient des attaques et pillages dans des villages, dans la région du Darfour en particulier...affirme le document...

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