abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

このページは 日本語 では利用できません。French で表示されています

記事

2020年3月5日

著者:
Collectif Éthique sur L'Étiquette

Travailleurs Forcés Ouïghers dans des usines sous-traitantes de grande entreprises occidentales: quand cesserons-nous de faire confiance aux seuls engagements des multinationales ?

全てのタグを見る

Les faits documentés dans le rapport de l’Institut australien de stratégie politique (ASPI) [1] rendu public le 1er mars dernier « Uyghurs for sale » choquent largement media et opinion publique. Alors que se multiplient les déclarations des entreprises et les appels à « avancer ensemble », ce rapport inquiétant apporte une preuve supplémentaire, si elle était nécessaire, de l’urgence à adopter au niveau international une législation qui empêche que l’activité économique repose sur des atteintes massives aux droits fondamentaux des personnes. Il n’est plus temps de se reposer sur les discours de ces puissantes entreprises...

Il identifie ainsi 83 entreprises mondialement connues qui profiteraient de manière directe ou indirecte de ce travail forcé. Parmi elles Abercrombie & Fitch, Adidas, Amazon, Apple, Gap, H&M, Lacoste, Nike, Puma, Samsung, Uniqlo, Victoria’s Secret ou encore Zara. Des entreprises prospères, aux moyens financiers considérables, cultivant une image soignée voire vertueuse auprès des consommateurs.

Ces violations sont choquantes. Les réponses des entreprises ne le sont pas moins : interrogées par des journalistes, certaines réitèrent leur engagement en faveur de la dignité des travailleurs ; d’autres indiquent avoir rappelé à leurs fournisseurs cet attachement ; d’autres encore disent ne pas avoir ces usines comme fournisseurs directs – un argument largement avancé lors de l’effondrement du Rana Plaza en 2013...

Le Collectif Éthique sur l’étiquette demande en ce sens :


 -De faire appliquer en France la loi sur le devoir de vigilance et d’en élargir la portée [4] ; 
 -D’activer les négociations visant à l’adoption d’une directive européenne ambitieuse sur le devoir de vigilance ; 
-D’avancer dans l’adoption du traité onusien sur les Entreprises et les droits humains en négociation depuis 2014.

Part of the following timelines

報告書:省を超えて工場に配属された新疆の少数民族の強制労働に大手ブランド83社の関与が示唆。企業の回答も掲載

報告書:省を超えて工場に配属された新疆の少数民族の強制労働に大手ブランド83社の関与が示唆。企業の回答も掲載

報告書:省を超えて工場に配属された新疆の少数民族の強制労働に大手ブランド83社の関与が示唆。企業の回答も掲載

China: Mounting concerns over forced labour in Xinjiang