abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

이 페이지는 한국어로 제공되지 않으며 French로 표시됩니다.

기사

2023년 5월 25일

저자:
Agence Ecofin (Suisse)

Afrique: La société civile plaide pour que le Processus de Kimberley élargisse sa définition des « diamants de sang »

"Pour la société civile, le processus de Kimberley doit élargir sa définition des « diamants de sang »", 23 mai 2023

À l’occasion de l’ouverture de la réunion d’intersession du processus de Kimberley (PK) qui se tient au Zimbabwe du 20 au 25 mai 2023, le coordonnateur de la Coalition de la Société Civile, Dr Michel Yoboué, a appelé ce régime international de certification des diamants à revoir sa définition des « diamants de conflits », également appelés « diamants de sang ». Alors que le PK fête cette année, le 20ème anniversaire de sa mise en place, la Coalition estime en effet que la confiance « n’a jamais été aussi faible »...

Cette critique qui n’est pas récente ni propre à la Coalition, estime que la définition actuelle rend les consommateurs finaux aveugles sur certaines violations des droits de l’Homme liées à l’extraction des diamants. La Coalition de la Société Civile du PK recommande donc une définition qui inclut « les diamants associés à une violence généralisée ou systématique et à des violations graves des droits de l’homme, qu’elles soient commises par des groupes rebelles, des criminels, des terroristes, des forces de sécurité privées ou publiques ou tout autre acteur gouvernemental ».

Dans son discours, M. Yoboué indique aussi que le système de traçabilité du processus pose désormais question puisque même les diamants répondant à sa définition « étroite » se retrouvent quand même sur le marché international. Il fait ainsi référence à la Centrafrique où des diamants provenant de zones sous embargo depuis 2013 ont quand même réussi à obtenir des certificats du PK pour exporter des diamants vers des centres de négoce internationaux comme Anvers ou Dubaï.

« Alors que les diamants continuent de passer à travers les mailles du filet du PK, les habitants de la République centrafricaine, et en particulier ceux qui vivent dans les zones minières ou à proximité, continuent de souffrir de l’insécurité, des privations, de la violence, de la torture, des meurtres aveugles et de bien d’autres préjudices inimaginables », dénonce Dr Michel Yoboué

La Coalition qu’il coordonne, composée majoritairement d’organisations africaines, suggère donc une évaluation indépendante du travail du forum afin de réaliser un bilan objectif de ses réussites et échecs...le PK rassemble depuis 2003 des gouvernements, organisations de la société civile et leaders de l’industrie du diamant...