abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Esta página não está disponível em Português e está sendo exibida em French

Artigo

11 Out 2019

Author:
Manon Schick, Amnesty International Suisse, dans 24 heures (Suisse)

Suisse et initiative pour des multinationales responsables : Les parlementaires cèdent aux pressions du lobby des multinationales, selon Amnesty

« Les sénateurs cèdent devant le lobby des multinationales », 8 octobre 2019

Fin septembre, lors de la dernière session du Conseil des États, une courte majorité de nos députés a accepté de reporter la discussion sur l’initiative «pour des multinationales responsables»… à après les élections! Cette manœuvre dilatoire est purement et simplement scandaleuse...

L’initiative «pour des multinationales responsables» veut inscrire dans notre Constitution l’obligation pour les entreprises ayant leur siège en Suisse, ainsi que leurs filiales à l’étranger, de respecter les droits humains et l’environnement, également hors des frontières suisses. Tant que le parlement en débat, la population n’est pas appelée à se prononcer. Cette tactique pourrait repousser la votation populaire à fin 2020...

À deux reprises, le Conseil national a nettement voté pour l’adoption d’un contre-projet et pour l’établissement de règles contre les violations les plus graves des droits humains par les multinationales. Le Conseil des États, lui, a plusieurs fois dilué le contenu du contre-projet et vient maintenant de repousser la discussion, confirmant ainsi qu’il ne veut pas d’un compromis.De plus en plus de voix se font pourtant entendre pour réclamer que le parlement légifère dans ce domaine. La Conférence des chefs des Départements cantonaux de l’économie publique, de grandes entreprises comme Migros, Coop et Manor, mais aussi des organisations économiques telles que la Fédération des entreprises romandes et le Groupement des entreprises multinationales se sont exprimés en faveur d’un contre-projet...

Linha do tempo