abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfiltergenderglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptwitteruniversalityweb

Эта страница недоступна на Русский и отображается на French

Статья

9 Ноя 2020

Автор:
RFI

Le fonds d'investissement Och-Ziff condamné par la justice américaine dans le cadre d'un projet minier en RDC

pixabay

"RDC: nouveau revers pour le fonds d'investissement américain Och-Ziff", 6 novembre 2020

Cette fois, cette condamnation concerne un projet minier en particulier, la mine de Kalukundi. Pour la première fois, le nom de Dan Gertler, l'ami et homme d’affaires israélien de l'ancien président Kabila, est cité dans ce dossier. Pour la plateforme, le Congo n'est pas à vendre (CNPAV), qui regroupe des ONG congolaises et étrangères, ce jugement est une avancée, mais elle souhaite surtout voir l'Etat congolais s'impliquer...

Jean-Claude Mputu est le porte-parole de cette campagne : « Cette condamnation est très importante pour la société civile congolaise parce qu’elle vient, quelque part, confirmer ce que l’on savait déjà, que les pratiques de corruption de sociétés minières au Congo se font par des intermédiaires et impliquent directement des hautes personnalités politiques. Dans le cas précis, le nom de Gertler est cité comme principal instrument de cette corruption. Cela est important parce qu’enfin un jugement l’établit clairement, en plus de sanctions politiques contre Gertler et de tout le travail fait par des ONG nationales et internationales sur les pratiques de corruption de ces messieurs. »

Concernant les Congolais, pourtant victimes de ces actes de corruption et non indemnisés, Jean-Claude Mputu regrette la situation : « Aucune victime congolaise n’était partie prenante. L’Etat congolais ne s’est pas manifesté pour réclamer ses droits. Ce sont les investisseurs et leurs amis, corrompus ou non, qui profitent des richesses du Congo, et pas le peuple congolais abandonné à son triste sort, et le gouvernement n’intervient pas pour réclamer justice par rapport à sa population ».