Le Groupe Bruxelles Lambert fait face à de nombreuses accusations de violations des droit de l'homme et de l'environnement
« Comment gagner 5 milliards ? Albert Frère, de la sidérurgie wallonne à la guerre civile en Syrie», 5 décembre 2018
...Après avoir engrangé les profits sur fond de déclin de la sidérurgie belge au tournant des années 1970 et 1980, [Albert Frère] se sera taillé un rôle international en nouant des liens étroits avec le CAC40 et en revendant les fleurons belges à des multinationales françaises...
Celui qui était ou avait été l’un des principaux actionnaires de Total, Engie, Lafarge ou encore Pernod Ricard [détient aussi le Groupe Bruxelles Lambert (GBL), une holding qui] brasse un portefeuille financier évalué à 19 milliards d’euros [mais qui] reste inconnue du grand public...
Avec l’affaire Lafarge, c’est une autre zone d’ombre de l’héritage d’Albert Frère qui se révèle : de plus en plus internationalisées, ses affaires se sont aussi traduites par de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement.
Le cas de Lafarge en Syrie n’est pas isolé puisqu’une enquête du quotidien Le Monde a mis en cause les activités d’une autre firme contrôlée par GBL, Imerys, à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan, où elle aurait indirectement contribué au financement des talibans [et qui contribue aussi]...à contaminer et entretenir un climat de violence sociale aux confins de l’Amazonie...