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文章

2016年4月19日

作者:
Observatoire des multinationales (France)

L’impact sur les droits de l’homme des activités d’entreprises canadiennes à l’étranger pourrait être examiné plus en détail, selon un expert

« Des victimes guatemaltèques veulent mettre fin à l'impunité des multinationales minières basées au Canada », 19 avril 2016

Depuis des années, le Canada fait figure de bastion et de refuge pour les multinationales minières et pétrolières, en leur offrant des conditions fiscales et juridiques particulièrement avantageuses, qui leur garantissaient en particulier leur impunité quant aux violations des droits humains dont se rendraient coupables leurs filiales. Selon le New York Times, une procédure judiciaire initiée au Canada par un groupe de femmes guatemaltèques victimes des agissements d’une filiale de l’entreprise minière Hudbay pourrait changer la donne…

Mme Caal [l’une des victimes violées et chassées de chez elles par des groupes armés agissant sur les ordres d’une firme minière] [selon une plainte judiciaire] s’est tournée vers les tribunaux, non pas au Guatemala…[mais au Canada]…

[Sa plainte] de même que deux autres plaintes parallèles pour négligence déposées contre Hudbay, ont déjà franchi plusieurs étapes judiciaires importantes. Ce qui laisse à penser que les firmes basées au Canada pourraient faire face à l’avenir à un examen plus approfondi de leurs opérations à l’étranger. En juin dernier, un juge a ordonné à Hudbay de rendre public ce qui pourrait représenter selon les avocats de Mme Caal des milliers de pages de documents internes. L’entreprise, qui n’était pas propriétaire de la mine au moment des faits, nie toute faute…