abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeblueskyburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfilterflaggenderglobeglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptriangletwitteruniversalitywebwhatsappxIcons / Social / YouTube

هذه الصفحة غير متوفرة باللغة العربية وهي معروضة باللغة French

المقال

11 يونيو 2024

الكاتب:
RFI, Denise Maheho

RDC: Selon deux ONGs, les salaires des mineurs dans la région de Kolwezi sont en dessous du 'minimum vital'

الادعاءات

'RDC: une ONG dénonce les trop faibles salaires des employés congolais du secteur minier à Kolwezi', 11 juin 2024

En République démocratique du Congo (RDC) ... l’ONG britannique Rights and Accountability in Developpement (Raid) dénonce des conditions de vie désastreuses des employés congolais des entreprises minières... Certains perçoivent un peu moins de 300 dollars américains par mois pour 9 à 10 heures de travail par jour. Ce qui maintient ces travailleurs dans la pauvreté.

Un ingénieur, qui a requis l'anonymat, est par exemple employé depuis 4 ans chez Commus, une société minière chinoise à Kolwezi, grande cité minière et chef-lieu de la province de Lualaba dans le Sud de la RDC. Cet employé est payé 7,9 dollars par jour, soit 237 dollars le mois, alors qu'en 2023, Commus a produit 2 200 tonnes de cobalt. Un salaire qui ne lui permet pas de vivre convenablement. Il doit donc dépenser en fonction de ses priorités, comme la scolarité de ses deux enfants : « Je suis allé les inscrire dans une bonne école. Par mois, je dépense presque 100 dollars… Alors, quand vous prenez déjà dans mon salaire aussi, le loyer, la nourriture, donc ça n'arrive pas à couvrir tout le mois. »

D'autres sociétés minières ont recours aux entreprises de sous-traitance, ce qui leur permet d'avoir une main d'œuvre bon marché. « Charlotte » – son prénom a été modifié – s'occupe d'entretien chez KCC, une filiale de Glencore, deuxième producteur mondial du cobalt. « On nous paye en franc congolais l'équivalent de 230 dollars, affirme-t-elle. Si vous avez beaucoup d'enfants, c'est insignifiant ».

Pour Anaïs Tobalagba, chercheuse juridique au sein de l'ONG de défense des droits humains Raid, ce traitement constitue une violation des droits des travailleurs : « Nous avons calculé de nouveau le salaire de subsistance de Kolwezi en 2024, et ce montant s'élève maintenant à 501 dollars par mois. De nombreux travailleurs, surtout ceux en sous-traitance, gagnent encore beaucoup moins que ça. »

الجدول الزمني