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Artigo

14 Nov 2019

Author:
Ouest-France

Ouzbékistan : L’Organisation internationale du travail confirme une baisse de 50% du nombre des travailleurs forcés dans l’industrie du coton en 2018

« En Ouzbékistan, l'espoir de la fin du travail forcé dans le coton », 11 novembre 2019

Une petite révolution se dessine en Ouzbékistan: l'Etat veut éradiquer le travail forcé dans son industrie du coton, après avoir pendant des décennies contraint des centaines de milliers d'Ouzbeks à s'éreinter lors des récoltes. Chokhidakhon Khasanova se souvient comment chaque automne, pendant 15 ans, d'abord comme étudiante puis comme infirmière, elle devait aller au champ sous un soleil de plomb pour cueillir cette fibre végétale essentielle au secteur du textile...

Si le nouveau président Mirzioïev, un ancien Premier ministre et gouverneur régional, semble vouloir supprimer ce système, les considérations économiques passent bien avant celles des droits humains.

Son objectif premier est une industrie cotonnière privatisée et capable de produire des textiles au lieu d'exporter la matière première. Pour cela, il a prévu la fin des quotas étatiques en 2023...

L’Organisation internationale du travail (OIT) a confirmé une baisse en 2018 de 50% du nombre des travailleurs forcés qui a atteint 170.000 personnes, soit environ 7% des 2,5 millions des cueilleurs mobilisés...

Enfin, l'organisation a constaté une hausse des revenus des saisonniers...

Néanmoins, des ONG et une partie de l'industrie du textile se montrent prudents, tant l'Ouzbékistan a une réputation catastrophique concernant les droits humains.

Le coton ouzbek reste ainsi boycotté par près de 300 entreprises signataires d'un engagement contre le travail forcé, notamment les géants Adidas et Walmart...