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文章

2025年3月28日

作者:
Cheikh Malcolm Radykhal Epanda, farmlandgrab.org

Socapalm Edéa : le vent de la contestation souffle de nouveau sur Apouh

指控

Le ciel d’Apouh, d’ordinaire paisible, s’est assombri sous le poids des tensions qui courent depuis des décennies...Entre les rangs des forces de l’ordre et ceux des villageois, un mur invisible s’érige, symbolisant bien plus qu’un simple affrontement, une fracture historique...

La récente reprise des travaux de replanting de la Société Camerounaise des Palmeraies (Socapalm) [filiale de Socfin] a ravivé une tension latente entre l’entreprise et les riverains, aboutissant à une confrontation où s’entremêlent...L’histoire de ce contentieux ne date pas d’hier. Elle plonge ses racines dans la période coloniale...« La Socapalm ne saurait être l’interlocuteur des riverains sur les revendications foncières alors que nous payons notre bail à l’État »...explique un cadre de [l'entreprise]...qui rappelle...que la société s’acquitte de son bail auprès de l’État et qu’en conséquence, elle n’a pas vocation à être l’interlocutrice des revendications foncières...

Confrontée à cette hostilité, la Socapalm adopte une posture de neutralité et de légitimité juridique. À travers une correspondance adressée au Préfet de la Sanaga-Maritime, elle rappelle, avant le début des travaux, que son opération ne relève pas d’une expansion, mais bien d’un renouvellement de ses plantations sur des terrains dont elle détient les titres fonciers. « La Socapalm ne fait pas d’extension, c’est une opération de replanting qui vise à améliorer notre productivité. » L’entreprise souligne par ailleurs l’inaction administrative face à une situation qui, au fil des ans, n’a trouvé aucune issue satisfaisante...

...la présence massive des forces de maintien de l’ordre a renforcé le sentiment de marginalisation des riverains, qui s’estiment muselés dans leur propre lutte. « L’administration nous a promis une issue, mais aujourd’hui, elle reste silencieuse et nous envoie les gendarmes en guise de réponse. Nous avons été dépossédés de nos droits par notre propre État », s’indigne [la]...présidente des femmes Afrise...

Le chef du village...ne cache d’ailleurs pas sa frustration : « Nous n’avons aucun problème particulier avec la Socapalm qui n’est d’ailleurs pas a l’origine de la situation actuelle. L’État a lui-même reconnu que ces titres fonciers posaient problème, alors pourquoi ne fait-il rien pour clarifier la situation ? Nous demandons simplement le respect des engagements pris », affirme-t-il. Cette position est largement partagée par les habitants, qui réclament une rétrocession des portions de terres excédant les limites foncières légales ainsi que des garanties sur l’espace vital qui leur est nécessaire. « Nous réclamons seulement deux choses. L’espace vital et la rétrocession des dépassements de leurs titres fonciers. Nos yeux sont tournés vers l’autorité administrative qui devrait se soucier des intérêts des communautés », déclare...[un villageois]...

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