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المقال

6 سبتمبر 2021

الكاتب:
Bledson Mathieu, Fraternité Matin (Côte d'Ivoire)

Côte d'Ivoire: L'Union européenne aide les autorités à moderniser l'orpaillage pour le développement des communautés locales

"Rationalisation de l’orpaillage: On cherche à transformer les orpailleurs clandestins en opérateurs économiques", 1er septembre 2021

M. Le Bigot a expliqué, diapositives à l’appui, les ravages de l’orpaillage clandestin à la fois sur l’environnement et l’avenir du pays. Les terres sont détruites et dans moins de 20 ans, les enfants qui ont déserté les salles de classe pour l’orpaillage n’auront plus de quoi vivre. Que deviendront-ils dans un village où il n’y a plus d’or et où les terres ont été détruites ? Et Gilbert Le Bigot de conclure : « On ne peut pas laisser faire ça »...

L’Ong a-t-elle étudié les raisons qui ont rendu inefficace la lutte contre l’orpaillage clandestin ? Elle a au moins des chiffres. La moitié de la production d’or de la Côte d’Ivoire échappe au contrôle de l’État. Elle s’évapore et va alimenter des caisses d’autres États ou d’organisations que personne ne maîtrise. La réserve d’or du pays qui est de 600 tonnes risque de disparaître avant 20 ans. Sans que l’État ait eu les moyens de mettre en place des infrastructures et une économie qui puissent profiter aux générations futures.

Pour cette Ong, il faut agir. Abandonner l’idée de combattre l’orpaillage clandestin mais trouver les voies et moyens pour permettre à l’État de l’insérer dans le système et le contrôler. Le projet que pilote de Coginta à Tengrela vise justement à sortir de la clandestinité l’orpaillage. L’Ong va construire une école nationale dans le village de Papara pour former les orpailleurs aux techniques d’extraction d’or non nocives pour la santé ni pour l’environnement. Elle va aussi aider les coopératives à mieux se structurer, se gérer en vue d’obtenir des prêts bancaires leur permettant d’acquérir le matériel d’exploitation moderne. Le projet prévoit la construction d’une brigade de gendarmerie à Papara et aussi l’équipement des brigades existantes en moyens de locomotion.