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Article

22 Nov 2025

Author:
Emmanuel Clévenot, Paula Gosselin, Reporterre (France)

COP30 : L'accord ne mentionne pas explicitement la sortie des énergies fossiles

"Coup de force à la COP30 : énergies fossiles et déforestation exclus d’un accord décevant", 22 novembre 2025

Nouvelle COP, nouveau fiasco. Samedi 22 novembre à 17 h 41 (heure française), le président de la conférence onusienne, André Correa do Lago, a frappé trois fois de son marteau pour officialiser la fin des négociations. Un geste qui a aussitôt été accueilli par la révolte de plusieurs diplomates.

L’Union européenne, la Colombie, la Suisse et le Panama ont affirmé ne jamais avoir donné leur approbation au texte d’accord validé par le président lors de cette ultime plénière. Celui-ci aurait clos les débats… sans leur accorder la parole.

Tentant de calmer la grogne ainsi suscitée, André Correa do Lago s’est alors excusé : « Je regrette de ne pas avoir vu les drapeaux [se lever pour réclamer la parole]. » De sa tribune, il a assuré aux voix dissidentes que leur mécontentement serait notifié dans le rapport final...

Depuis quelques jours, plus de 80 pays poussaient la présidence à inclure dans l’accord final une feuille de route planifiant la sortie progressive des énergies fossiles.

Responsables de l’immense majorité des émissions de gaz à effet de serre, celles-ci n’ont finalement pas été directement mentionnées. Le texte entériné se contente de renvoyer à l’accord conclu lors de la COP28 à Dubaï, deux ans plus tôt....

Autre absence remarquée : une autre feuille de route, visant elle à mettre fin à la déforestation, et soutenue par près de 90 pays. Un second échec de taille pour cette COP, pourtant organisée aux portes de l’Amazonie afin de mieux porter ce sujet.

Les appels à augmenter les ambitions de chaque État pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre — les fameuses NDC tant évoquées en amont du rassemblement — n’ont pas non plus eu l’écho escompté. Quelques mesures ont été prises dans ce sens, mais elles restent bien moins ambitieuses que prévu...

Autre véritable motif de réjouissance : l’adoption d’un mécanisme pour une transition juste approuvé par toutes les nations : « C’est une immense victoire pour les travailleurs et travailleuses, les jeunes, les femmes ou encore toutes les organisations de la société civile qui sont venues à la COP exiger un cadre garantissant que l’action climatique protège aussi les emplois et améliore la vie des populations », salue Gaïa Febvre [de Réseau Action Climat]...

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