abusesaffiliationarrow-downarrow-leftarrow-rightarrow-upattack-typeblueskyburgerchevron-downchevron-leftchevron-rightchevron-upClock iconclosedeletedevelopment-povertydiscriminationdollardownloademailenvironmentexternal-linkfacebookfilterflaggenderglobeglobegroupshealthC4067174-3DD9-4B9E-AD64-284FDAAE6338@1xinformation-outlineinformationinstagraminvestment-trade-globalisationissueslabourlanguagesShapeCombined Shapeline, chart, up, arrow, graphLinkedInlocationmap-pinminusnewsorganisationotheroverviewpluspreviewArtboard 185profilerefreshIconnewssearchsecurityPathStock downStock steadyStock uptagticktooltiptriangletwitteruniversalitywebwhatsappxIcons / Social / YouTube

This page is not available in English and is being displayed in French

Article

4 Sep 2025

Author:
Libération (France) avec AFP

France : La CNIL inflige des amendes colossales à Google et Shein pour non respect de la législation sur les cookies

Allegations

"Vie privée : la France inflige des amendes colossales aux indiscrets Shein et Google", 4 septembre 2025

L’autorité française de protection de la vie privée en ligne, la Cnil, a frappé fort mercredi 3 septembre au soir, en infligeant aux groupes américain Google et chinois Shein deux amendes colossales, dont une record, pour non respect de la législation sur les cookies.

Google, également sanctionné pour des manquements en matière de publicité, s’est vu infliger une amende de 325 millions d’euros. Le groupe Shein devra s’acquitter d’un paiement de 150 millions d’euros.

Les deux groupes, dont les services sont utilisés par plusieurs dizaines de millions de Français, ont écopé des deux sanctions les plus importantes jamais prononcées par la Cnil – à l’exception d’une amende de 150 millions visant Google en 2021, déjà au sujet des cookies...

Les deux entreprises ont manqué à leurs obligations de recueillir le consentement libre et éclairé des internautes avant de collecter les cookies publicitaires...

Shein, le géant asiatique du prêt-à-porter discount, a annoncé à l’AFP qu’il allait former un recours devant le Conseil d’État et la Cour de justice de l’Union européenne, jugeant l’amende «totalement disproportionnée compte tenu de la nature des griefs allégués» et de sa «conformité actuelle» à la législation, une sévérité qu’il impute à «des considérations politiques».

«Nous étudions le contenu de la décision», a réagi de son côté un porte-parole de Google, soutenant que «les utilisateurs ont toujours eu la possibilité de contrôler les annonces qu’ils voient dans nos produits» et que des mises à jour ont été effectuées «afin de répondre aux préoccupations de la Cnil»...