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17 Mar 2025

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20 Minutes avec AFP

Sénégal: Les communautés locales accusent Eramet de polluer les sols et de menacer leur sécurité alimentaire et leurs activités économiques; avec les commentaires de l'entreprise

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"Sénégal : Un groupe minier français accusé de « destruction de l’écosystème » avec ses machines géantes", 17 mars 2025

Depuis 2014, le groupe minier exploite ces dunes afin d’en extraire les minéraux (zircon, ilménite, rutile et leucoxène), exportés à travers le monde...

Pendant des années, le sort des villageois déplacés et leur mobilisation dénonçant un accaparement des terres et un système de compensation « dérisoire » ont été peu écoutés...

C’est en 2004 que les autorités sénégalaises en place à l’époque ont accordé au groupe minier - détenu à 27 % par l’Etat français et quatrième producteur mondial de zircon - cette concession pour y exploiter ce convoité sable minéralisé. L’Etat du Sénégal détient 10 % du capital de la filiale sénégalaise d’Eramet, Grande Côte Opérations (GCO), renommée depuis Eramet Grande Côte (EGC).

« La mine, elle avance. Le sort des personnes quand la mine est passée ce n’est plus le problème » d’Eramet, estime Cheikh Yves Jacquemain, hôtelier...

Le groupe minier est accusé de « dégrader les dunes et les sols », de « menacer les ressources hydriques », ainsi que la sécurité alimentaire et les activités économiques. Des communautés pointent une détérioration de leurs conditions de vie. L’une des récriminations est un système d’indemnisation jugé « dérisoire », basé sur un barème national datant des années 1970 et qui ne valorise pas la terre agricole par rapport à la perte irrémédiable de revenus provenant de ces zones fertiles.

EGC répons...qu’en « entreprise responsable », le groupe indemnise les habitants « cinq fois plus » l’hectare nu que ce barème national, et qu’au total l’indemnisation moyenne est de 8 à 10 millions de FCFA l’hectare (entre 12.190 et 15.240 euros).

Le maire de Diokoul Diawrigne indique que lui et sa communauté ont rejeté en 2022 l’étude d’impact environnementale présentée par GCO lors d’une audience publique. Mais l’étude a malgré tout été validée au niveau ministériel à l’époque. Reconnaissant qu’au « début » le projet minier avait suscité « un espoir » parmi la population, il n’a apporté, selon lui, que des « promesses non tenues, une destruction de notre écosystème, des intimidations, des déplacements de villages de manière catastrophique et un recul sur le plan du développement économique dans la zone des Niayes »...

Au fil des années, les habitants déplacés ont été relogés dans « quatre grands nouveaux villages » équipés de commodités, « un total de 586 maisons et des infrastructures communautaires (centre de santé, école, etc.) ont été construites à ce jour » par le groupe minier et 3.142 personnes sont concernées, indique EGC.

Réunis sur la place du village des « recasés » de Foth, à 120 km au nord de Dakar, Omar Keïta et une vingtaine d’autres chefs de familles déplacées ont visiblement besoin d’exprimer leur colère. « On veut retourner sur nos terres et que notre village soit reconstruit pour retrouver notre vie d’avant… Je lance un appel au président du Sénégal et même à la France ! », s’exclame Omar, 32 ans, visage soucieux.

Avant son déplacement, il « avait (ses) champs et (sa) maison ». « On gagnait nos vies dignement mais GCO a remis ma vie à zéro, je dois tout reconstruire… ». « Le sol était fertile dans notre village, mais ici je suis même obligé d’aller travailler dans les champs d’autres personnes », indique-t-il...

...le directeur général de GCO...déclare que la société est « dans un cadre tout à fait légal » dans ses activités, qui « respectent la convention minière » signée avec le gouvernement. « C’est un projet qui bénéficie au Sénégal », plaide-t-il. EGC affirme avoir « généré 149 millions d’euros de retombées économiques pour le Sénégal en 2023 », et avoir versé « 25 millions d’euros sous forme d’impôts, de taxes et de dividendes » sur un chiffre d’affaires de la société de 215 millions d’euros en 2023.

Il met en avant les « près de 2.000 personnes qui travaillent au niveau de la mine et des usines de séparation, dont 97 % sont des Sénégalais, et 48 % de ces travailleurs proviennent du bassin d’emploi local », affirme-t-il...

« On cultivait ici des légumes et des bananes et vous voyez que toutes les plantes sont mortes, c’est à cause de cette eau qui inonde nos champs car la drague de GCO se trouve à 2,5 km d’ici », se désole M. Sow. « Le sol n’est plus fertile ». Montrant des plants de manioc et des bananiers morts, il accuse cette eau redéversée de contenir des « produits chimiques ». De son côté, EGC affirme que le processus d’extraction « est purement mécanique » et « qu’aucun produit chimique n’est utilisé »...

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