Accaparement des terres : une négociation s’engage entre le groupe Bolloré et les riverains de ses plantations en Afrique et en Asie
Des paysans et villageois du Sierra Leone, de Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Cambodge sont venus spécialement jusqu’à Paris pour l’occasion. Pour la première fois, le groupe Bolloré et sa filiale luxembourgeoise Socfin, qui gère des plantations industrielles de palmiers à huile et d’hévéas (pour le caoutchouc) en Afrique et en Asie, ont accepté de participer à des négociations avec les communautés locales. À l’ordre du jour, un sujet sensible : celui de l’« accaparement » des terres occasionné par les activités de Bolloré dans ces pays...Les riverains de Bolloré et de ses filiales dénoncent notamment les conséquences de l’acquisition controversée des terres agricoles…[ainsi que] la faiblesse des compensations accordées aux communautés et le mauvais traitement qui serait réservé aux populations…[D]es représentants du groupe Bolloré étaient bien là…« Nous n’avons pas obtenu tout ce que nous demandions, mais…le dialogue a commencé », a déclaré Shiaka Musa Sama, de Sierra-Leone…à la sortie de la conférence….