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Artículo

5 Abr 2024

Autor:
Kossivi Tiassou, Deutsche Welle (Allemagne)

Au Sénégal, les enjeux de renégociation des contrats miniers

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Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, dans son programme de gouvernement, sa volonté de renégocier les principaux contrats économiques conclus avec des compagnies étrangères.

Le Sénégal est en effet producteur d’or, de zircon, de fer et de phosphates. Mais les allusions du président Bassirou Diomaye Faye concernent surtout les contrats conclus avec des compagnies étrangères.

Au cœur de ses préoccupations se trouvent les accords miniers, mais aussi les contrats concernant le pétrole et le gaz, dont l’exploitation devrait commencer cette année.

De même que les fonds marins avec la pêche, rappelle l'économiste Antoine Faye, expert en bonne gouvernance.

"Le secteur de la pêche au Sénégal occupe au moins 600.000 à un million de personnes. On a signé des contrats avec l'Union européenne, avec des Chinois et les gens ont utilisé tous les artifices possibles pour pouvoir exploiter à fond nos ressources. Il y a aussi la nouvelle richesse, le pétrole et le gaz. Depuis leur découverte, ils ont toujours attisé une certaine méfiance entre les politiques et même entre le pouvoir et les populations", a-t-il rappelé...

La pêche contribue à hauteur de 3,2 % au produit intérieur brut (PIB). Quant au secteur minier, celui-ci représente près de 5 % du PIB. Il est dominé par l’exploitation de l’or et du phosphate, qui sont les deux principaux produits d’exportation.

A cela s'ajoutent le fer, les sables minéraux (ilménite et zircon) et le ciment.

Pour l'économiste Antoine Faye, l'intention du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, de procéder à un audit de ces secteurs, et de renégocier certains accords, sonne comme une menace.

Mais la marge de manœuvre du nouveau gouvernement face aux grands groupes miniers risque d’être étroite.

"Ça a toujours été difficile, pour n'importe quel pays, d'essayer de prendre cette trajectoire, parce qu'après vous perdez la confiance des investisseurs, parce que les investisseurs ont besoin de savoir que leurs mises sont sécurisées. Et puisque vous n'avez pas assez de capital vous-même ou bien de connaissances technologiques pour pouvoir exploiter ce qui est là, il va falloir le faire avec des entreprises étrangères", précise-t-il.

La preuve : Macky Sall, au début de son premier mandat, avait voulu revenir sur un contrat d'exploitation du fer, mais il avait essuyé un sérieux revers...

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